Au cours de la cérémonie de clôture, jeudi dernier, une lecture a été faite en tamazight et en arabe, des recommandations formulées par les participants à ce premier rendez-vous du genre. Il a ainsi été décidé de la mise en place d’une Centrale du livre pour la distribution d’ouvrages dans les espaces de lecture, de l’installation d'une commission de préparation et d'organisation et l’implication de la wilaya, de l'APW et de la commune de Béjaïa dans le soutien logistique et financier de l’évènement.
La cérémonie de clôture du Carrefour du livre amazigh, organisée en collaboration avec le Haut-Commissariat à l'Amazighité (HCA) et le Centre de recherches en langue et culture amazighes (CRLCA), s’est déroulée jeudi à la Maison de la culture de Béjaïa. Un clin d’œil aux nouveaux partenaires, qui seront associés à partir de la prochaine édition, à l’organisation de cet important évènement scientifique et culturel que les organisateurs, le HCA et le CRLCA, comptent pérenniser.
Au cours de ladite cérémonie de clôture, une lecture a été faite en tamazight et en arabe, des recommandations formulées par les participants à ce premier Carrefour du livre amazigh. Il a, en sus, été question de la mise en place d'une commission de préparation et d'organisation élargie à plusieurs partenaires et placée toujours sous l'égide du Haut-Commissariat à l'Amazighité (HCA). La commission s'occupera de la préparation des prochaines éditions. Et pour garantir le soutien logistique et financier au niveau local, il a été décidé d’impliquer les autorités officielles à l'instar de la wilaya, de l'APW, de la commune de Béjaïa.
Autre résolution, décidée par les participants, l’élargissement du champ d'organisation, et ce, en le délocalisant de l'espace universitaire au cœur de la ville de Béjaïa et d'autres communes et villages. Et ce, pour permettre au plus grand nombre de personnes de prendre part à ce Carrefour du livre amazigh. Dans la foulée, les recommandations préconisent de revoir la date d'organisation de l'évènement à partir de la deuxième édition en le décalant de la rentrée universitaire. Il ne doit pas coïncider avec la rentrée universitaire. Il a par ailleurs été expliqué que “l’opération de prêt des livres auprès des éditeurs ayant pris part à l'évènement et leur distribution dans des espaces consacrés à la lecture soient confiés à un mécanisme central appelé Centrale du livre”.
Elle servira à motiver les éditeurs du livre amazigh. Pour distinguer cette manifestation des autres, du même type notamment, Si El-Hachemi Assad a rappelé : “Nous voulons qu’elle soit un espace de rencontre entre les auteurs et les éditeurs conviés à cet évènement, en vue d’animer des stands de leurs récentes productions.” “Le but est, a-t-il ajouté, de donner une vocation à ce ‘Salon du livre’ en le spécialisant autour du livre scientifique amazigh. Pour cela, nous devons apprendre à travailler en réseau”. D’où l’idée sans doute de cette Centrale du livre.
M. OUYOUGOUTE
