Culture Un programme exceptionnel prévu à Tizi Ouzou

Yennayer… autrement !

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Kouceila TIGHILT Publié 09 Janvier 2022 à 10:05

© D.R
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Cette année à Tizi Ouzou, Yennayer sortira de l’impasse folklorique dans laquelle l’ont engouffré les autorités locales. Le programme de cette année répond, à tout le moins, à un souci artistique.

Les activités pour Yennayer 2972, célébrant le premier jour du calendrier agraire amazigh, coïncidant avec le 12 janvier de chaque année, ont été officiellement lancées hier par le wali, Djilali Doumi, à la maison de la culture Mouloud-Mammeri de Tizi Ouzou. Ce coup amorceur a été marqué par l’ouverture du marché de Yennayer regroupant de nombreux artisans venus exposer et vendre leurs produits faits main. Des expositions d’objets anciens, de produits du terroir et de livres sont aussi au menu. Des animations artistiques notamment la réalisation d’une fresque, par un groupe d’artistes, sur Yennayer, une démonstration de la célébration de Yennayer avec le comité du village de Tanalt, de la commune Imsouhal et l'association culturelle Yessis Idurar ainsi qu’une animation folklorique, Urar n’lxalat, par une troupe traditionnelle Idebalene, étaient au programme.

Par ailleurs, une exposition en hommage à Mohia et aux dramaturges algériens à l’occasion de la célébration de la Journée nationale du 4e art, une conférences autour de l'œuvre de Mohia, un hommage à la diva de la chanson Nouara, une projection du film L'Opium et le Bâton doublé en langue amazighe par Samir Aït Belkacem sont au menu de ces activités de Yennayer qui s’étaleront du 8 au 13 janvier. S’exprimant à l’ouverture de ces activités, la directrice de la culture de wilaya, Nabila Goumeziane, a évoqué une fête nationale et de toutes les populations nord-africaines célébrant le jour de l'an du calendrier agraire amazigh. “Sa célébration fait renaître continuellement l’attachement accordé à notre histoire, aux rites et aux pratiques anciennes qui subsistent encore de nos jours. C’est un symbole de fierté et d'appartenance identitaire pour tous les Algériens”, a-t-elle souligné. “À travers cette date emblématique, c’est tout un pan de notre culture qui est vécu. Mieux encore, c’est la pérennisation de cette culture plusieurs fois millénaire”, a-t-elle ajouté. 

À noter que dans l’après-midi d’hier, le théâtre régional Kateb-Yacine de Tizi Ouzou (TRTO) a célébré la Journée nationale du théâtre algérien qui coïncide avec le 8 janvier de chaque année. “Cette journée est organisée par rapport à la nationalisation du théâtre algérien, le 8 janvier 1963. C’est la deuxième institution nationalisée par l’État, juste après l’indépendance”, a expliqué le directeur du TRTO, Farid Mahiout. “À l’occasion de cette journée, nous allons lancer officiellement la troisième édition du concours de la meilleure production théâtrale produite en tamazight”, a-t-il ajouté, expliquant que neuf troupes participent à ce concours dont les résultats seront connus le 20 janvier prochain. “Ce concours vise à encourager la production théâtrale en tamazight”, a insisté le directeur du TRTO. À cette même occasion, des artistes lauréats de concours et festivals de théâtre nationaux ont été honorés, puis des cartes professionnelles ont été remises à 15 artistes de la wilaya.

 


K. Tighilt

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