Le parquet du tribunal correctionnel d’Annaba a requis, avant-hier, une peine d’une année de prison ferme à l’encontre du journaliste du quotidien régional Essarih, Mohamed Lamine Moussaoui.
Ce dernier est poursuivi pour participation à un attroupement non armé, lors d’une manifestation contre la tenue des élections quelques jours avant la présidentielle du 12 décembre 2019.
Une accusation que rejette catégoriquement le journaliste, arguant qu’il était sur les lieux uniquement pour couvrir cet événement. Son avocat, Me Khairedine Abdelhalim, a, de son côté, expliqué au juge que son client avait justifié sa présence à l’endroit où avait eu lieu le mouvement de protestation par un ordre de mission dûment établi par sa rédaction. Le verdict de ce procès sera rendu le 9 février prochain.
A. Allia
