L’Algérie ne tire pas profit du système commercial américain des préférences (SGP). C’est ce qui ressort d’une journée d’information organisée récemment par visioconférence par l’Agence nationale de promotion des exportations (Algex) en partenariat avec l'ambassade des États-Unis.
Plus de 200 dirigeants de PME et d’entreprises algériennes intéressés par le marché américain, des présidents d’associations, des responsables de différentes institutions d’appui à l’export ont pris part à cet événement.
Mme Buffo Laura D. du bureau du représentant américain au commerce a indiqué, dans sa présentation, que les exportations algériennes sous le SGP ne représentaient que 1,7% des exportations totales vers les États-Unis.
L’Algérie a exporté vers les États-Unis pour 460 millions de dollars en 2020, dont 8 millions de dollars sous le SGP. Les exportations algériennes sous le SGP ont diminué de 27% depuis 2019 et de 62% depuis 2018.
“L'Algérie était le 36e plus grand fournisseur du SGP en 2020”, relève-t-on. Les produits algériens qui ont été exportés dans le cadre de ce système se limitent aux dattes, aux pneumatiques et à certains gaz rares. La Tunisie exporte plus de 10 produits dans le cadre du SGP.
La Tunisie est 13e plus grand fournisseur du SGP avec 165 millions de dollars d'exportations en 2020. Le SGP, explique-t-on, est un programme mis en place depuis 40 ans et conçu pour promouvoir la croissance économique dans les pays en développement en offrant un accès préférentiel en franchise des droits et taxes au marché américain pour une large gamme de produits provenant des pays en développement.
M. R.