Économie Conférence régionale sur les startup à Oran

Le gouvernement affiche ses priorités

  • Placeholder

Said OUSSAD Publié 20 Mars 2021 à 22:24

© D.R.
© D.R.

Le Premier ministre a rappelé l’importance qu’accorde l’Exécutif aux entreprises émergentes, notamment à travers des mesures incitatives. 

Pas moins de quatre représentants du gouvernement ont assisté, hier, à la première conférence régionale sur les startup “Oran Disrupt”, témoignant de fait de l’importance qu’accorde l’État à ce nouveau segment de l’économie appelée à se doter d'entreprises qui apportent une réelle valeur ajoutée. Intervenant à travers la technique de visioconférence à partir d’Alger, le Premier ministre, Abdelaziz Djerad, dans son discours d’orientation, a indiqué que son gouvernement s’engage à soutenir les innovateurs “où ils se trouvent” ainsi qu’à accorder “toute son attention aux entreprises émergentes”. Il a également fait part des attentes des pouvoirs publics quant à la création de la richesse et de l’emploi à travers le recrutement des “compétences diplômées de l'Université algérienne”.

Abdelaziz Djerad a rappelé que le gouvernement avait balisé le chemin à travers la mise en place d’une feuille de route claire pour passer rapidement à une économie basée sur la connaissance et d'un cadre réglementaire en faveur des startup, notamment par la création d'un fonds d'investissement garantissant un financement fluide des projets innovants, outre les mesures fiscales encourageantes, initiées dans le cadre de la nouvelle loi de finances 2021.

Quant au premier accélérateur des startup qui déjà était lancé, le Premier ministre a annoncé la création prochaine d'annexes dans les autres wilayas du pays. En outre, il a exprimé l'espoir que les rencontres sur les startup permettent l’implication du plus grand nombre d'universités. Yacine El-Mahdi Walid, le ministre délégué chargé de l'Économie de la connaissance et des Startup, a déclaré que cette rencontre intervient après la conférence nationale des startup qui s’est déroulée, à Alger, en octobre dernier, affirmant que la tenue des rencontres régionales à l’ouest, à l’est et au sud du pays a pour but de se rapprocher des porteurs de projets et chercher des dynamiques dans la région en impliquant les ressources locales.

Il a aussi mis en exergue la collaboration de son département avec celui de l’Enseignement supérieur qui sera consacrée par la signature, dans le courant de cette semaine, d’un protocole de coopération pour soutenir les startup. Rencontré en marge de cette conférence, le directeur général du Fonds algérien des startup, créé récemment par les pouvoirs publics, a expliqué que le rôle de sa société publique de capital d’investissement, dédiée au financement des startup à fort potentiel de croissance, est de les accompagner, de les aider et de les financer à travers “une prise de participation dans le capital social des entreprises d’une façon minoritaire et limitée dans le temps”.

Il a précisé que pour les startup ne pouvant disposer de crédits auprès de bailleurs de fonds ou des banques, “pour nous, c’est l’étude des opportunités avec la condition sine qua non de l’obtention du label auprès du comité national de labellisation présidé par le ministère des Startup”. Le Fonds algérien des startup compte actuellement 12 partenaires en portefeuille dans divers secteurs d’activité comme l’intelligence artificielle, la e-santé, le tourisme et le e-commerce entre autres segments d’activité. Pour rappel, les débats abordés lors de cet événement ont été axés sur les technologies liées aux finances et aux assurances, le “cloud computing”, le transport et les services  logistiques. Pour rappel, le ministre de l’Enseignement supérieur, celui de l'Énergie et des Mines et le ministre de la Poste, des Télécommunications, des Technologies et du Numérique, ainsi que les walis d’Oran, de Sidi Bel-Abbès et de Mostaganem ont pris part à cette conférence.

Saïd OUSSAD

  • Editorial Un air de "LIBERTÉ" s’en va

    Aujourd’hui, vous avez entre les mains le numéro 9050 de votre quotidien Liberté. C’est, malheureusement, le dernier. Après trente ans, Liberté disparaît du paysage médiatique algérien. Des milliers de foyers en seront privés, ainsi que les institutions dont les responsables avouent commencer la lecture par notre titre pour une simple raison ; c’est qu’il est différent des autres.

    • Placeholder

    Abrous OUTOUDERT Publié 14 Avril 2022 à 12:00

  • Chroniques DROIT DE REGARD Trajectoire d’un chroniqueur en… Liberté

    Pour cette édition de clôture, il m’a été demandé de revenir sur ma carrière de chroniqueur dans ce quotidien.

    • Placeholder

    Mustapha HAMMOUCHE Publié 14 Avril 2022 à 12:00