Économie Malgré les incertitudes liées à la pandémie

L’Opep maintient ses prévisions sur la demande de pétrole

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Rubrique Economie Publié 14 Décembre 2021 à 09:45

L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) a maintenu hier ses prévisions pour la demande pétrolière mondiale en 2021 et l'an prochain, tout en soulignant l'incertitude que continue de faire peser la pandémie de Covid-19 sur le marché. "La reprise attendue en 2021 a été entourée de difficultés, dont certaines devraient continuer l'année prochaine", écrit l'Organisation des pays exportateurs de pétrole dans son rapport mensuel. L'équilibre attendu du marché continue d'être déterminé par l'évolution de la pandémie de Covid-19, "un facteur clef d'incertitude", poursuit l'organisation. Les prévisions pour la demande mondiale ont cependant été confirmées à ce stade. Pour cette année, l’Opep estime ainsi toujours que le rebond de la demande de brut devrait atteindre 5,7 millions de barils par jour (mb/j) pour atteindre une demande mondiale totale de 96,6 mb/j. Toutefois, dans le détail, les chiffres ont été revus à la hausse pour le premier semestre et à la baisse pour les deux derniers trimestres.

Pour le quatrième, l'ajustement reflète "principalement les mesures d'endiguement en Europe et l'impact potentiel du nouveau variant Omicron", explique l’Opep. Pour 2022, la demande est toujours prévue en hausse de 4,2 mb/j. "L'impact du nouveau variant Omicron devrait être modéré et de court terme, le monde devenant mieux armé pour faire face au Covid-19 et aux difficultés qu'il cause", estiment les auteurs du rapport. Ces commentaires interviennent alors que les pays de l’Opep et leurs alliés au sein de l'accord dit Opep+ ont décidé récemment de poursuivre leur politique d'augmentation graduelle de la production. L’Opep a ainsi augmenté sa production de 285 000 barils par jour en novembre par rapport à octobre, selon des sources secondaires (indirectes) citées dans le rapport. Elle a été tirée par l'Arabie saoudite, l'Irak et le Nigeria.

Les cours se stabilisent 
Les cours du pétrole étaient en petite hausse hier, les investisseurs tablant sur un impact moindre que redouté du variant Omicron sur la demande tandis que les négociations sur le nucléaire iranien se poursuivent à Vienne, en Autriche. En début de matinée, rapporte l’AFP, le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février gagnait 0,16% à 75,27 dollars. À New York, le baril de West Texas Intermediate (WTI), pour le mois de janvier avançait de 0,11% à 71,75 dollars. Les prix des deux contrats de référence "sont bien orientés lundi (...) dans un contexte d'optimisme croissant" sur les marchés, constate Avtar Sandu, analyste de Phillip Futures, les investisseurs estimant que "la propagation du variant Omicron ne causerait pas de graves dommages économiques".

Si cette souche semble se propager plus vite que le variant Delta, elle provoquerait des symptômes moins sévères, a indiqué dimanche l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Les cours du brut s'inscrivent dans la tendance de la semaine passée lorsqu'ils avaient grimpé de 8%, leur meilleure performance hebdomadaire depuis la fin du mois d'août. Les négociations entre les Occidentaux et Téhéran au sujet de l'accord sur le nucléaire iranien, qui ont repris à la fin du mois de novembre dans la capitale autrichienne, planent toujours sur le marché du brut. Si un accord était conclu, l'Iran pourrait reprendre à plein régime ses exportations de brut, inondant ainsi le marché.

 


R. E. 

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