Économie PRESSION SUR CERTAINS PRODUITS DE CONSOMMATION

Rezig pointe le comportement des consommateurs

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Meziane RABHI Publié 02 Avril 2022 à 12:00

Le ministre du Commerce et de la Promotion des exportations, Kamel Rezig. © D. R.
Le ministre du Commerce et de la Promotion des exportations, Kamel Rezig. © D. R.

Le ministre du Commerce et de la Promotion des exportations s’est voulu rassurant sur les stocks de produits de première nécessité.

“Le ministère n'assume pas la responsabilité des comportements de consommation des citoyens”, a indiqué, avant-hier, le ministre du Commerce et de la Promotion des exportations, Kamel Rezig, lors d'une séance plénière de l'Assemblée populaire nationale (APN) consacrée aux réponses aux questions orales.

Répondant à la question d’un député sur le manque constaté sur les marchés de certains produits de consommation, le ministre pointe le comportement des consommateurs. Kamel Rezig s’est voulu rassurant sur les stocks de produits de première nécessité. Le ministre a évoqué la production de 5 et 6 millions de sachets de lait par jour, sans compter le lait UHT.

Concernant l’huile de table, Kamel Rezig a fait savoir que 40 milliards de dinars ont été mobilisés par l’État l’année dernière au profit des producteurs à titre de compensation. Kamel Rezig a affirmé que la consommation d’huile est estimée à 1 600 tonnes. “Nous avons produit, certains jours, 3 600 tonnes, soit 2 000 tonnes de plus”, a-t-il révélé. “Où sont passées ces 2 000 tonnes ?” s’est-il interrogé.

Le ministre du Commerce a évoqué un nouveau schéma de distribution de ce produit, indiquant que de nombreux grossistes refusent de distribuer de l’huile car “la marge bénéficiaire est faible”. Kamel Rezig a plaidé pour le changement du mode de consommation des citoyens qui constitue, a-t-il dit, “un facteur qui augmente la pression sur le marché, en sus d'autres facteurs”.

Concernant la réalisation de marchés, le ministre a fait savoir qu'il est procédé actuellement à l'examen de nouveaux mécanismes de financement de ces projets avec les services des wilayas concernées et les commerçants, soulignant que les conditions financières que traverse la Société de réalisation et de gestion des marchés de gros des fruits et légumes (Magros) ne lui permettent pas de financer la réalisation d'autres marchés. Magros a des crédits bancaires et devra commencer à les rembourser à compter de début 2023, a-t-il poursuivi.

Ces crédits concernent la mise en œuvre du programme tracé pour la réalisation de marchés de gros de fruits et légumes dans les wilayas de Tlemcen, de Mascara, d’Aïn Oussera, d’Aïn Defla, de Mila, de Sétif et de Guelma, en sus des marchés d'Attatba et d’Ouargla, qui seront réceptionnés fin 2022.

En parallèle, le secteur veille à réaliser cinq marchés régionaux consacrés au commerce de gros des produits alimentaires en vue d'organiser le marché et de lutter contre le commerce anarchique. Ces marchés se trouvent à Béchar et à Ouargla (finalisés l'année dernière), à Tiaret (en cours de finalisation), à Batna et à Alger (réalisation proposée à Birtouta et à Kharrouba, à Boumerdès).

Une superficie de 13 ha a été réservée à la réalisation du marché de Batna, dont le financement fait l'objet d'une série de réunions pour la recherche de la meilleure formule par la wilaya, la commune et les commerçants, alors que les missions d'étude et de suivi de la réalisation sont confiées à l'entreprise Magros.

M. R.

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