Économie FLAMBÉE DES PRIX DES PRODUITS ALIMENTAIRES

“Une hausse conjoncturelle”, selon le Premier ministre

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Meziane RABHI Publié 17 Septembre 2021 à 20:08

© Archives Liberté
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Le Premier ministre, ministre des Finances, Aïmene Benabderrahmane, a affirmé, jeudi, que la hausse des prix des produits alimentaires est “conjoncturelle”. Il a expliqué que l’augmentation des prix de certains produits alimentaires importés, comme les légumes secs, était liée, en partie, à la hausse importante enregistrée sur les marchés mondiaux induite par les retombées de la pandémie (Covid-19). 

La crise sanitaire, argue le Premier ministre, a engendré une augmentation des coûts de la production et du fret international, ainsi que des prix de certains intrants et facteurs de production, ce qui a provoqué une hausse des prix des fruits et légumes frais et des viandes, notamment blanches.

Cette augmentation des prix “conjoncturelle” a été accentuée, relève-t-il, par “la cupidité et les pratiques illégales et immorales” de certains vendeurs.

Le gouvernement, pour préserver le pouvoir d'achat du citoyen, “a pris des mesures d’urgence pour un approvisionnement régulier du marché de ces produits”, a indiqué Aïmene Benabderrahmane, évoquant, également, le recours à “tous les mécanismes de régulation pour freiner la hausse des prix”.

Le Premier ministre a fait état de l’intensification du contrôle et du durcissement des mesures coercitives contre les contrevenants. Aïmene Benabderrahmane a souligné que l'économie algérienne a renoué avec la croissance, en enregistrant un taux de 2,8% durant le premier trimestre. Le Premier ministre estime que la croissance économique devrait dépasser 4% à la fin de l’année. 

La reprise de l’activité économique et des entreprises, ainsi que de la dynamique commerciale devrait avoir un impact positif sur l’emploi et la stabilité des prix. Concernant la révision du soutien aux prix des produits de large consommation, Aïmene Benabderrahmane a rappelé que les transferts sociaux prévus par la loi de finances 2021 ont atteint 1 900 milliards de dinars, soit près de 9,4% du produit intérieur brut (PIB) et 23,78% du budget de l’État. 

Le gouvernement, a-t-il affirmé, a lancé la révision du système de subventions pour un meilleur ciblage. Le Premier ministre a fait référence à la mise en place de transferts monétaires au profit des ménages nécessiteux. Aïmene Benabderrahmane a souligné le caractère technique de la réforme qui sera appliqué graduellement, en tenant compte des évaluations périodiques. Sur un autre plan, le Premier ministre a relevé le montant important consacré à la réévaluation des projets, estimé à 8 908 milliards de dinars entre 2005 et 2020. 
 

M. R.

 

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