Éditorial

Baromètre

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Abrous OUTOUDERT Publié 09 Septembre 2021 à 01:15

Il est reconnu que la rentrée des classes, comme les sondages, constitue un baromètre généralement assez précis pour donner les variations et les frémissements de l’opinion publique. Elle annonce comme la météo la température ambiante de la rentrée sociale. Cette année, plus que la précédente, la rentrée scolaire se présente sous un grand mécontentement dû au confinement des enfants durant toutes les vacances scolaires, pandémie de Covid-19 oblige.
Ce départ vers une nouvelle année scolaire n’a pas connu de temps de ressourcement pour nos enfants, qui risquent donc de traverser un temps de turbulences psychologiques qu’il faudra prendre au sérieux et en charge dès les premiers jours de la rentrée.
Cette thérapie préventive semble aussi primordiale, sinon plus que les revendications, pour certaines légitimes, des différents syndicats de la grande famille de l’Éducation. Il appartient, néanmoins, à cette dernière, de se prononcer. Pour le bien des enfants.
Quant aux doléances adressées à la tutelle, elles méritent d’être prises en charge comme la surcharge de travail de l’enseignant qui dispense près de 32 heures de cours par semaine. Ce qui peut se répercuter sur la qualité de l’enseignement.
Pour ce qui concerne la vaccination, l’acte relève d’un devoir civique et citoyen pour arriver à une immunité collective. Côtoyer une quarantaine d’enfants sans être vacciné, c’est semer le virus à autant de familles dont certains membres sont fragiles. Il s’agit là d’une responsabilité énorme, lourde à endosser. Dans ce cas de figure, il ne s’agit plus du libre arbitre ou de liberté individuelle lorsque la pandémie allonge la liste des décès et des contaminations.
Cette rentrée scolaire sera, certes, dure à supporter par les pères de famille au revenu modeste à pourvoir aux besoins de leurs enfants pour les trousseaux et les manuels scolaires. Le rôle de l’État avec ses nombreux démembrements et associations est nécessaire pour assurer une rentrée dans la sérénité.
Ce sera un sérieux baromètre pour la prochaine rentrée qui sera sociale et plus ardue.

 

  • Editorial Un air de "LIBERTÉ" s’en va

    Aujourd’hui, vous avez entre les mains le numéro 9050 de votre quotidien Liberté. C’est, malheureusement, le dernier. Après trente ans, Liberté disparaît du paysage médiatique algérien. Des milliers de foyers en seront privés, ainsi que les institutions dont les responsables avouent commencer la lecture par notre titre pour une simple raison ; c’est qu’il est différent des autres.

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    Abrous OUTOUDERT Publié 14 Avril 2022 à 12:00