Éditorial

Instaurer un climat de confiance

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Abrous OUTOUDERT Publié 28 Septembre 2021 à 00:51

Dans son discours de clôture à la rencontre gouvernement-walis, le Premier ministre a usé d’un discours franc en faisant ressortir l’état fragile de l’économie nationale du fait de plusieurs facteurs, dont celui de la Covid-19 qui a mis en léthargie quasiment tout le pays. Il a aussi tablé sur la touche du rassemblement patriotique pour tirer vers le haut et l’excellence l’entreprise, d’une façon générale. Les travaux des ateliers qui ont rendu leurs recommandations plaident pour une redynamisation du tissu économique à entreprendre dans l’urgence, mais sur de nouvelles bases transparentes et des paramètres novateurs. Il s’agit, entre autres, d’abroger certaines lois “toxiques” qui entravent l’acte d’investir. Ce dernier doit bénéficier de toutes les facilités auprès de toutes les autorités de wilaya et au niveau national, s’il crée de l’emploi et de la richesse. Encourager toute initiative qui va dans ce sens, c’est créer un climat de confiance auprès de ces gestionnaires publics ou privés hantés pour les uns par des incessants coups de fil, rarement des écrits, pour des services qui n’ont rien à voir avec l’entreprise, pour les autres, plus fragiles, avec des menaces à peine dissimulées  de recourir aux services des impôts ou du fisc.

Investissement et climat des affaires transparents constituent des corollaires et l’un ne va pas sans l’autre. Réunis, ils forment un binôme gagnant-gagnant et pour l’investisseur et pour l’État dans son rôle de régulateur et de gendarme. Le contrat de performance et l’obligation de résultat devraient être le livre de chevet de chaque manager qui n’aura de compte à rendre qu’à chaque assemblée générale ordinaire en présentant son bilan où les chiffres seront les seuls à avoir leur mot à dire. Mais, avant tout, sécuriser ces patrons d’entreprise juridiquement aussi bien sur le plan de leur carrière professionnelle que sur leur capacité d’innovation. Et qu’ils ne servent plus de fusibles quand un scandale de corruption éclate.
Le nouveau Conseil national économique social et environnemental (Cnese) peut être un instrument efficace et objectif ou un lanceur d’alerte pour évaluer les politiques publiques et leur mise en œuvre par les représentants de l’État et des patrons mis à la barre pour mener le bateau à bon port.

Enfin, le Brent frôle les 80 dollars, faisons en sorte que cette manne profite au pays en créant de l’emploi à ceux qui arrivent sur le marché du travail, de la richesse pour le pays et l’espoir d’un avenir meilleur pour tous.

 

  • Editorial Un air de "LIBERTÉ" s’en va

    Aujourd’hui, vous avez entre les mains le numéro 9050 de votre quotidien Liberté. C’est, malheureusement, le dernier. Après trente ans, Liberté disparaît du paysage médiatique algérien. Des milliers de foyers en seront privés, ainsi que les institutions dont les responsables avouent commencer la lecture par notre titre pour une simple raison ; c’est qu’il est différent des autres.

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    Abrous OUTOUDERT Publié 14 Avril 2022 à 12:00