Éditorial

Le Hirak, uni et indivisible

  • Placeholder

Akli REZOUALI Publié 24 Février 2021 à 23:46

Les manifestations populaires qui ont eu lieu cette semaine dans plusieurs wilayas du pays ont démontré que le mouvement pacifique du Hirak ne peut être “binaire” ou ambivalent. Il ne peut, en effet, exister de Hirak à bénir et à idéaliser à travers un matraquage médiatique public qui ne trompe d’ailleurs personne, et un autre à diaboliser, à interdire et à essayer de réprimer par tous les moyens.

Le mouvement du Hirak, né il y a deux ans ; un certain vendredi 22 février 2019, est, par vocation, un sursaut révolutionnaire pacifique émanant naturellement du peuple et portant clairement, et sans la moindre ambiguïté, des revendications légitimes de changement radical de système politique.

Par la clarté de ses objectifs et de ses aspirations ; renouvelés et réitérés sans équivoque lors des marches pacifiques de cette semaine, le Hirak ne peut être qu’“un et indivisible”… En dépit même de toutes les sensibilités et diversités politiques, idéologiques, culturelles et géographiques dont il est issu et qui, à certains égards, lui confèrent justement sa portée historique, sa vigueur pacifique et sa résilience désormais indéniable.

Béni et authentique, le Hirak l’est incontestablement. Non pas comme voudraient le faire entendre certains discours qui tentent de l’altérer en le confinant dans quelques slogans creux pour le présenter comme devenu caduc après la chute de l’ancien régime. Le Hirak peut être uni et authentique surtout et avant tout par ses finalités claires de mouvement populaire non violent, revendiquant ni plus ni moins l’avènement d’un État de droit, d’une justice et d’une démocratie respectueuse des libertés et de la citoyenneté.

Plus qu’une célébration, le 22 février 2021 aura été un signal clair de résilience et de continuation pour le mouvement du Hirak, de par l’ampleur des marches qui ont marqué cette date. Celle des étudiants qui a suivi dès le lendemain n’a pas manqué de confirmer ce constat. Si ce n’était la répression dont ont fait acte les forces de l’ordre. Une répression qui du reste fait redouter une rupture définitive entre le peuple et ses gouvernants. 

  • Editorial Un air de "LIBERTÉ" s’en va

    Aujourd’hui, vous avez entre les mains le numéro 9050 de votre quotidien Liberté. C’est, malheureusement, le dernier. Après trente ans, Liberté disparaît du paysage médiatique algérien. Des milliers de foyers en seront privés, ainsi que les institutions dont les responsables avouent commencer la lecture par notre titre pour une simple raison ; c’est qu’il est différent des autres.

    • Placeholder

    Abrous OUTOUDERT Publié 14 Avril 2022 à 12:00