Le confinement imposé par la pandémie de Covid-19 qui cloître les citoyens chez eux quand arrive justement le moment de sortir prendre l’air en famille, après une journée caniculaire où les températures atteignent plus de 30 degrés, avec une situation de stress hydrique jamais vécue où la disponibilité de l’eau au robinet est nettement inférieure à la demande, c’est autant de sacrifices consentis. Sans compter ces incendies inattendus allumés par des mains criminelles télécommandées par des parties hostiles au pays.
Comme si cette pandémie qui a obligé des centaines d’entreprises à fermer temporairement ou à carrément mettre la clé sous le paillasson mettant en chômage des milliers de travailleurs ne suffisait pas au calvaire plus qu’endossé.
Le président de la République en Conseil des ministres, tenu hier, a abordé ces préoccupations en prenant des décisions pour alléger le fardeau qui pèse sur ses citoyens. Comme décision immédiate, il ordonne le versement des allocations aux familles des martyrs des incendies et le reboisement de ce qui a été détruit par les feux.
Le plus important, sans oublier les martyrs de ces incendies, est que la vie reprenne pour sortir de cette vie monacale que nous menons depuis maintenant près de deux ans dans un espace réduit pour la grande majorité des Algériens avec des restrictions souvent difficiles à gérer dans un cadre familial aujourd’hui restreint par le confinement.
Ouvrir les plages et lieux de loisirs, c’est ce que demandent les Algériens, privés de sorties, avant une rentrée scolaire qui s’annonce difficile. La sociale qui n’a pas encore annoncé la couleur se fera aussi en septembre. Espérons que l’Exécutif sera attentif à ses attentes. Elle aussi a ses passivités d’y répondre.
O. A.