Éditorial

Seul remède, le vaccin

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Abrous OUTOUDERT Publié 14 Décembre 2021 à 10:11

Hier, il a été recensé par les services du ministère de la Santé 210 nouveaux cas et 6 décès. Le cap des 200 est dépassé depuis près d’une semaine, et malgré les recommandations et les appels des médecins spécialistes, la vigilance est à la baisse et le protocole sanitaire est très peu suivi. Voilà deux ans que dure cette pandémie qui a fait plus de 5 millions de morts à travers le monde et plus de 6 000 chez nous, et il se trouve des esprits malveillants qui ne croient pas à l’existence de ce virus qui a pourtant semé la mort dans des familles et paralysé le monde, allant jusqu’à prendre en otage et formater des comportements.

Beaucoup de pays ont pris des mesures draconiennes allant jusqu’au confinement total et à des amendes importantes pour les récalcitrants, malgré les manifestations des anti-mesures sanitaires. Les États se sont montrés intransigeants contre tout signe de relâchement. Chez nous, quand en août 2021, le pays a connu un pic de contamination, les centres de vaccination ont été pris d’assaut, critiquant l’État pour l’insuffisance des doses disponibles. Après l’accalmie et l’importation des vaccins et leur production, les citoyens sont revenus à leurs habitudes.

Le 12 septembre dernier, le président de la République a relevé, en plein Conseil des ministres, l’urgence de vacciner l’ensemble de tout le personnel enseignant avant la rentrée scolaire. Malgré tout un dispositif mis en place, le pourcentage de ceux qui ont répondu à cet impératif a été bien en dessous de la moyenne. Les concernés étaient pourtant des personnes censées être éclairées et donner l’exemple, et plus ; constituer les relais continus pour sensibiliser sur l’importance de la vaccination, seule solution contre la Covid-19. Un acte civique pour l’entourage et la société. Malheureusement, ni les appels des spécialistes ni la fatwa émise par la commission des affaires religieuses relayée par les imams, lors des prêches du vendredi, n’ont trouvé d’écho à même d’arriver à un taux de vaccination optimal. Des millions de doses du vaccin sont devenues inutilisables.

La crainte d’une 4e vague est à nos portes, alors que des cas de contamination sont signalés dans plusieurs établissements scolaires, tous paliers confondus, ayant été obligés de fermer avant de devenir des “clusters”. Hier, le ministre de la Santé a décidé de mettre en place un plan Orsec pour faire face à cette nouvelle menace où ceux qui ont boudé ou refusé le vaccin risquent de le payer de leur vie. De façon préméditée à moins que l’État ne fasse montre d’autorité.

 

 

O. A.

abrousliberte @gmail.com

 

  • Editorial Un air de "LIBERTÉ" s’en va

    Aujourd’hui, vous avez entre les mains le numéro 9050 de votre quotidien Liberté. C’est, malheureusement, le dernier. Après trente ans, Liberté disparaît du paysage médiatique algérien. Des milliers de foyers en seront privés, ainsi que les institutions dont les responsables avouent commencer la lecture par notre titre pour une simple raison ; c’est qu’il est différent des autres.

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    Abrous OUTOUDERT Publié 14 Avril 2022 à 12:00