Éditorial

Vaincre… pour vivre

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Akli REZOUALI Publié 27 Juillet 2021 à 22:13

L’ennemi invisible continue à faire des “hécatombes”. La situation sanitaire va de mal en pis. Pourtant, en ces temps de calamité, la sagesse et la responsabilité collective doivent prendre le dessus. Vaincre ou mourir… ! Vaincre le virus pour vivre, pour ne pas mourir absurdement de sa propagation. L'heure n'est pas au bashing. Ni surtout pas au catastrophisme “démobilisateur” ; porteur de désespoir et de paranoïa collective.

L'heure est au contraire à l’entraide et à la mobilisation générale. De toutes et de tous. Pour rompre la chaîne morbide des contaminations. Pour dresser contre elle une chaîne de solidarité salutaire. De prise de conscience citoyenne. De “compter sur soi”. Comme nous le montrent si dignement les populations de plusieurs régions du pays qui, à leur toute petite échelle, font désormais front à la Covid. En se mobilisant par elles-mêmes pour vaincre le fléau.

Le gouvernement est plus que jamais interpellé pour assumer sa responsabilité face à l'urgence sanitaire. Pour garantir la sécurité et la santé des citoyens, qui constituent la raison même de son existence en tant qu'autorité suprême de la nation.

Nous, citoyens de tous bords, sommes tout autant responsables et devons être plus que jamais maîtres de notre destin. La lutte contre la pandémie est une question tragique à laquelle est désormais soumis le pays tout entier. Une question de vie ou de mort. N'oublions pas que le virus décime nos proches et amis. Tue nos médecins et soignants, sans qui nos morts ne se compteront pas par dizaines, mais biens par centaines, voire par milliers par jour.

Une fois vaincu, car il sera vaincu, nous devrons bien sûr tirer tous les enseignements qui  s’imposent : introniser les soignants comme sauveurs, sacraliser les principes de solidarité et consacrer la responsabilité citoyenne comme fondement d’une Algérie à naître. La situation n'est ni sous contrôle ni hors de contrôle. Nous pouvons et nous devons vaincre l’épidémie. En nous mobilisant entièrement. En nous solidarisant contre elle. En refusant l'incurie et les fatalismes mortifères. 

  • Editorial Un air de "LIBERTÉ" s’en va

    Aujourd’hui, vous avez entre les mains le numéro 9050 de votre quotidien Liberté. C’est, malheureusement, le dernier. Après trente ans, Liberté disparaît du paysage médiatique algérien. Des milliers de foyers en seront privés, ainsi que les institutions dont les responsables avouent commencer la lecture par notre titre pour une simple raison ; c’est qu’il est différent des autres.

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    Abrous OUTOUDERT Publié 14 Avril 2022 à 12:00