Éditorial

Vigilance

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Hamid SAIDANI Publié 19 Octobre 2021 à 11:10

La courbe des contaminations par la Covid-19 a atteint hier une baisse jamais enregistrée depuis le début de la pandémie dans notre pays en mars 2020. Le dernier bilan rendu public hier par le ministère de la Santé fait état de 78 nouveaux cas et d’une personne décédée lors des dernières 24 heures. La décrue, entamée fin juillet dernier, s’est donc poursuivie depuis, marquant même une accélération du fléchissement des contaminations ces derniers jours. 

Les nouveaux cas sont d’ailleurs passés depuis un moment sous la barre psychologique de 100 par jour. La situation sanitaire est donc en train de se stabiliser au grand bonheur de la population qui a repris ses activités de façon quasi normale. En l’absence d’études, il n’est toujours pas évident d’expliquer une telle évolution de la maladie à un moment où les observateurs pouvaient s’attendre plutôt à une progression de la pandémie avec les proximités sociales découlant de la rentrée sociale et le niveau de vaccination qui n’a pas connu d’emballement outre mesure. Il n’en fut rien. Naturellement, cette évolution a incité le gouvernement à décider la levée totale à partir de demain mercredi du confinement partiel appliqué à 23 wilayas. 

Autant dire une véritable bouffée d’oxygène pour toute la société de façon générale, elle qui a eu à subir, deux années durant, une crise sanitaire des plus inédites, avec plus de 200 000 infections et près de 6 000 morts. L’impact économique, social, psychologique d’un tel bouleversement reste à évaluer. Mais l’on sait déjà que, comme partout ailleurs, la propagation de la maladie a induit des traumatismes dont il sera difficile de se débarrasser de sitôt. 

C’est pour cela qu’un retour à la normale est toujours bon à prendre. Cela permettra, même momentanément, à l’activité économique et commerciale de reprendre de plus belle. Sauf que, tout compte fait, cette accalmie ne doit en aucun cas nous faire oublier que la menace de résurgence de la pandémie reste toujours de mise. De nombreux pays l’ont appris à leurs dépens. Cette éclaircie dans le ciel de la crise sanitaire doit inciter à plus de vigilance et de respect des mesures de protection et de distanciation physique pour neutraliser, une bonne fois pour toutes, le virus qui a ébranlé l’humanité tout entière. 

  • Editorial Un air de "LIBERTÉ" s’en va

    Aujourd’hui, vous avez entre les mains le numéro 9050 de votre quotidien Liberté. C’est, malheureusement, le dernier. Après trente ans, Liberté disparaît du paysage médiatique algérien. Des milliers de foyers en seront privés, ainsi que les institutions dont les responsables avouent commencer la lecture par notre titre pour une simple raison ; c’est qu’il est différent des autres.

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    Abrous OUTOUDERT Publié 14 Avril 2022 à 12:00