Éditorial

Vivre tout cela

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Abrous OUTOUDERT Publié 22 Août 2021 à 01:09

Selon un bilan de l’Office national des statistiques (ONS) rendu public, l’économie algérienne a enregistré une croissance au premier trimestre 2021 avec un bond du Produit intérieur brut (PIB) de 2,3% sur un an et une croissance économique de plus de 4,2%. Pour une bonne nouvelle, c’en est une, après les énormes problèmes que le pays a vécus avec la pandémie qui a mis à nu notre système de santé : d’abord, ce difficile accès aux vaccins au moment de leur mise sur le marché, malgré les instructions du Président, en personne, et ensuite le manque d’oxygène dans des hôpitaux ayant rang de CHU quand les experts prévenaient sur une tornade imminente à la troisième vague. Ce fut le cas.
Comme si cet énorme fardeau ne suffisait pas comme contrition aux Algériens, des incendies jamais vécus de mémoire nationale ont déboulé à l’improviste sur plusieurs régions en même temps. La main criminelle de l’homme a signé son forfait et avoué sa forfaiture la plus vile : réduire en cendres l’olivier et bafouer, par la même occasion, la terre ancestrale de ce pays millénaire. Carboniser des innocents pris dans leur sommeil par des brasiers, c’est faire offense à Dieu et aux ancêtres. Assassiner un citoyen du monde de la manière la plus ignoble relève de la barbarie ou de la démence.
L’Algérie vient de vivre tout cela, en même temps, sans un répit pour se remettre debout et reprendre ses esprits pour affronter d’autres terrains hostiles et relever d’autres défis. Parmi ces défis, celui annoncé plus haut. Une croissance économique positive, malgré le confinement qui a impacté beaucoup de secteurs d’activité, les attaques traîtresses qui viennent du sein maternel de la nation et des voisins dont nous pensions partager le même destin, est comme un baume au cœur.
Ce n’est qu’un premier pas vers d’autres challenges, maintenant que la preuve est donnée que l’Algérie peut compter sur ses hommes et sur ses femmes pour sa sauvegarde et pour la création de richesses pour le bien de tous.
 

O. A.

  • Editorial Un air de "LIBERTÉ" s’en va

    Aujourd’hui, vous avez entre les mains le numéro 9050 de votre quotidien Liberté. C’est, malheureusement, le dernier. Après trente ans, Liberté disparaît du paysage médiatique algérien. Des milliers de foyers en seront privés, ainsi que les institutions dont les responsables avouent commencer la lecture par notre titre pour une simple raison ; c’est qu’il est différent des autres.

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    Abrous OUTOUDERT Publié 14 Avril 2022 à 12:00