Si la précarité sociale est une réalité tangible à Oran, elle a aussi sa comptabilité. Ainsi, et à quelques jours du début du mois de jeûne, 74 000 familles nécessiteuses ont été recensées à travers les communes de la wilaya. Des familles qui ont bénéficié de la prime de solidarité spécial Ramadhan, fixée à 10 000 DA, alors qu’elles étaient 60 655 l’année dernière.
Une augmentation due à la crise sanitaire que connaît le pays et ses conséquences sur les emplois directs et indirects. De plus en plus de familles au seuil de la précarité se sont retrouvées dans la misère du fait de la perte de leur emploi, victimes d’un chômage technique ou d’une compression d’effectif obligée.
Cet état de fait est surtout signalé dans la sphère économique privée et dans certaines fonctions libérales.
Par ailleurs, et après une enquête ménage, la direction de l’action sociale locale a éliminé près de 14 000 familles, alors que le recensement des familles nécessiteuses a été effectué en collaboration étroite avec la DAS, par les APC, à la demande des intéressés eux-mêmes et des associations.
Logiquement, la ville d’Oran arrive numériquement à la tête des communes en termes de familles nécessiteuses avec 5 968 familles recensées et qui ont bénéficié de cette prime de solidarité.
Elles ont reçu le virement par la poste avant le mois sacré. De son côté, le Bureau d’aide sociale (BAS) de la commune d’Oran a également procédé à l’assainissement du fichier des personnes en difficulté en vue de confectionner les listes des bénéficiaires.
S. O.
