L’Algérie profonde STATION D’ÉPURATION DE SAKET (BÉJAÏA)

Un dysfonctionnement suivi de débordement des effluents

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Moussa OUYOUGOUTE Publié 26 Juillet 2021 à 17:48

La station d’épuration des logements de l’ex-EPLF Béjaïa. © D.R
La station d’épuration des logements de l’ex-EPLF Béjaïa. © D.R

La station d’épuration des logements de l’ex-EPLF Béjaïa, au niveau de la station balnéaire de Saket est en panne. L’alerte a été donnée par certains habitants directement touchés par le débordement des effluents à Béjaïa littoral, l’association de protection et de sauvegarde du littoral. Les animateurs associatifs et les citoyens, touchés par ce dysfonctionnement de la station, n’ont pas manqué d’interpeller la direction de l’environnement ainsi que la direction de la santé et de la population de Béjaïa. On a appris, toutefois, que ces pannes ou dysfonctionnements sont récurrents en l’absence d’un organisme chargé de la gestion et de l’entretien de cette station de traitement des eaux domestiques, installée au début des années 2000. Le directeur de wilaya de l’environnement, M. Kellil, a d’emblée indiqué que la gestion et traitement des eaux usées n’est pas du ressort de sa direction. Il nous a orientés vers la subdivision de l’hydraulique pour y être fixés. Soit la gestion de cette station relève de l’APC de Béjaïa, soit de l’ONA. Seulement, un élu de l’APC de Béjaïa, qui a requis l’anonymat, a assuré que la collectivité n’avait jamais eu à gérer cette station. 

Le directeur de l’unité de l’Office national de l’assainissement (ONA), M. Athmaniou, affirme, de son côté, que la gestion de cette station ne relève pas de leur établissement. Il n’est pas en mesure de nous en dire plus, mais il s’est dit tout à fait disposé à recevoir les membres de l’association de la protection et de la sauvegarde du littoral pour leur fournir toutes les explications nécessaires. La station d'épuration de Saket est mise en service en 2000. 

20 années plus tard, le dysfonctionnement (fuite) est tel qu’il provoque le débordement des effluents, lesquels ont débordé pour suivre un petit ruisseau qui se prolonge vers la mer, ils indisposent les familles qui y vivent toute l’année contrairement à une partie des logements et bungalows, construits par l’ex-EPLF de Béjaïa. Pour l’heure, cette pollution, qui n'est appelée que dysfonctionnement, n’a tout de même pas entraîné des interdictions de baignade. Heureusement que cette fuite survient avec la décision prise par les pouvoirs publics d’interdire les plages à la baignade.

M. Ouyougoute

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