L’Algérie profonde Célébration de la journée mondiale du rein à Sidi Bel-Abbès

Vulgarisation de la dialyse péritonéale automatisée

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A. BOUSMAHA Publié 30 Mars 2022 à 09:32

Le nombre des hémodialysés ne cesse d’augmenter à Sidi Bel-Abbès. © D.R
Le nombre des hémodialysés ne cesse d’augmenter à Sidi Bel-Abbès. © D.R

Le nombre des insuffisants rénaux hémodialysés au niveau de la wilaya de Sidi Bel-Abbès est actuellement de l’ordre de 500 patients, et les différents centres de dialyse de la wilaya commencent à être surchargés, selon des sources hospitalières et des responsables du secteur.

Une campagne de sensibilisation et vulgarisation autour de la nouvelle technique “La dialyse péritonéale automatisée DPA” a été organisée à Sidi Bel-Abbès, parallèlement à la célébration de la Journée mondiale du rein à Sidi Bel-Abbès qui coïncide avec le 10 mars de chaque année. 
Selon Dr Sabrina Lakhal, spécialiste en néphrologie hémodialyse au CHU Abdelkader- Hassani, “il s’agit d’une technique automatisée qui a été instaurée depuis deux ans avec 4 malades, et actuellement on est à 40 patients dont 22 femmes, 18 hommes et deux enfants. À ce jour, la DPA est encore mal connue par l’ensemble de la population et notamment par les malades qui se sont habitués à la technique de la machine de l’hémodialyse”, a-t-elle fait savoir. “Cette technique peut être utilisée manuellement et tout le matériel nécessaire est remis gratuitement au malade.

La technique de la dialyse péritonéale automatisée DPA a été développée et c’est la machine qui le fait au lieu du malade lors de son sommeil la nuit”, a-t-elle expliqué, ajoutant encore que “cette technique d’épuration par rapport à l’hémodialyse permet une épuration de 24h/24 et qui équivaut à une personne normale. Donc, l’appareil est relié à un modem et aussi directement au téléphone du médecin traitant qui suit à distance toutes les étapes du branchement du malade. Cette technique d’épuration par rapport à l’hémodialyse permet une épuration de 24h/24 et équivaut à une personne normale”.

Pour ce qui est des statistiques, la praticienne Dr Sabrina Lakhal a d’emblée déclaré que le nombre des hémodialysés ne cesse d’augmenter et “depuis le début de la pandémie de Covid-19 à ce jour, on a malheureusement perdu 35 patients sur les 96 qui étaient hospitalisés au niveau de notre service, en raison de la baisse de leur immunité et c’est assez important comme chiffre”. Par ailleurs, notre interlocuteur a affirmé que le traitement définitif de l’insuffisance rénale reste la transplantation rénale.

“Les procédures se font actuellement et on reçoit tout donneur vivant apparenté qui veut donner son rein. Cependant, le nombre des donneurs est très faible et on a remarqué qu’au départ, les donneurs potentiels sont volontaires, et après ils reviennent sur leur décision. Et on n’arrive pas à comprendre cette hésitation. Peut-être, c’est la peur alors que c’est possible de vivre avec un seul rein.” 

Concernant le nombre des insuffisants rénaux hémodialysées dans la wilaya de Sidi Bel-Abbès, la cellule de communication a estimé qu’il est actuellement de l’ordre de 500 patients et les différents centres de dialyse de la wilaya commencent à être surchargés tandis que le nombre de patients enregistré au niveau national dépasse les 4 millions, selon les statistiques de l'Institut national de transplantation rénale et d'organes de l'hôpital Frantz-Fanon de Blida. 

En ce sens, la cellule de communication de la DSP a signalé que dans le but d’assurer une prise en charge optimale des insuffisants rénaux, le secteur de la santé a bénéficié durant les quatre dernières années de trois services d'épuration du sang et notamment au niveau des EHP de Sidi Bel-Abbès, Tabia, Ras El-Ma et un autre est actuellement en cours de réalisation au sein de l’EPH de Sfisef.

 


A. BOUSMAHA

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