L’International Crise en Tunisie

Saïed dénonce les réunions “illégales” du Parlement suspendu

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Rubrique Etranger Publié 30 Mars 2022 à 09:13

Le président tunisien, Kaïs Saïed, a dénoncé les réunions “illégales” du bureau du Parlement, suspendu depuis son coup de force en juillet, qui visent selon lui à créer le “désordre” dans le pays secoué par une profonde crise politique. “Ce qui a été appelé ‘réunion virtuelle’ est illégal parce que l'Assemblée (des représentants du peuple) est gelée ainsi que son bureau”, a déclaré M. Saïed à l'ouverture, lundi, du Conseil de la sécurité nationale, dont l'enregistrement vidéo a été publié, tôt mardi, sur la page Facebook de la Présidence. Après des mois de blocage politique, M. Saïed, élu fin 2019, s'est arrogé les pleins pouvoirs le 25 juillet 2021 en limogeant le Premier ministre et en suspendant le Parlement. Le bureau de l'Assemblée des représentants du peuple, une instance qui regroupe la présidence du Parlement et des représentants des partis y siégeant, a organisé, lundi, une réunion en ligne et a décidé la tenue d'une séance plénière, mercredi, pour examiner l'annulation des “mesures exceptionnelles” décidées par le président Saïed. Ces mesures lui permettent de gouverner par décret. 

Le bureau, présidé par le chef du parti d'inspiration islamiste Ennahdha, Rached Ghannouchi, n'a pas précisé si cette plénière aurait lieu en ligne ou dans son siège, fermé depuis le coup de force du Président. Il a également décidé la tenue d'une autre séance plénière, samedi, pour l'examen de la situation financière et socioéconomique “dangereuse” du pays. Pour le président Saïed, ces réunions ne sont que “des tentatives désespérées qui n'ont aucune valeur (...), des tentatives pour un coup d'État”. “Ceux qui veulent le désordre dans l'État et ses institutions ou qui veulent s'entretuer, il y a des forces et des institutions qui les combattront”, a-t-il mis en garde. Le Président a également de nouveau affirmé sur le ton de l'ironie aux députés qu'ils pouvaient se réunir “dans une navette spatiale”. 

 


R. I./Agences

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