L’International CONTRIBUSION

Un géant de l’anti-apartheid s’en va

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BOULEGANE BOUDJEMAA Publié 04 Janvier 2022 à 19:03

© D. R.
© D. R.

Le 25 décembre, l’humanité a perdu Monseigneur Desmond Tutu, l’archevêque sud-africain, à l’âge de 90 ans. Il était surnommé Arch par son peuple. 

C’était une personne charismatique, une icône de lutte contre l’apartheid et prix Nobel de la paix avec Nelson Mandela et le président sud-africain blanc, Frederik Willem de Clerck, qui s’est incliné devant la volonté du peuple en acceptant des principes démocratiques et partager le pouvoir politique avec les Noirs de l’Afrique du Sud.

Ce grand militant a sacrifié sa vie pour la lutte contre le racisme et l’apartheid pour que les habitants noirs aient des droits, de même que les Palestiniens et autres peuples. Il était carrément la fierté de tous les Africains auxquels il va certainement manquer. C’est une page de l’histoire qui est tournée.

Mgr Desmond Tutu est né le 7 octobre 1931 à Klerksdorp, près de Johannesburg. Le 25 au soir, jour de son décès, la ville de Cap Town s’est éclairée en violet, en référence à la couleur de sa célèbre robe violette. 

L’archevêque Tutu a été inhumé le 1er janvier 2022, à l’église Saint-Georges de Cap Town, qui sera la dernière demeure de ses cendres. Les cloches ont sonné pour 10 minutes jusqu’au 1er janvier 2022, en hommage à sa personne. 

Le héro Tutu a donné des instructions pour des funérailles sobres et simples avec un modeste cercueil et des fleurs en nombre limité. 

Par coïncidence, les deux prix Nobel, Desmond Tutu et Nelson Mandela, ont vécu tous deux dans la même rue du même quartier de la ville de Soweto. Après la prise du pouvoir par le président, Nelson Mandela, Desmond Tutu a surnommé la société sud-africaine Arc-en-ciel pour décrire la variété ethnique de la population. 

Sans oublier également d’autres grands militants qui portent la même cause : notre Émir Abdelkader qui a protégé les chrétiens de l’Orient comme ceux de Damas, sa ville d’exil, contre quelques attaques des habitants syriens. 

Ce qui a laissé les Américains reconnaître ses sacrifices et ses efforts en nommant une ville américaine en son nom (Kader). Sans oublier également le grand militant politique et silencieux, le père de l’indépendance de l’Inde et son guide spirituel, Mohandas Ghandi, surnommé Mahatma, qui veut dire “grande âme spirituelle”. 

Ainsi que le grand militant antiraciste, l’Américain Martin Luther King (pasteur, prix Nobel de la paix en 1964) et ses collègues qui ont réussi à arracher des droits pour les Noirs américains. Il faut citer aussi Mère Thérésa, catholique albanaise, naturalisée indienne, prix Nobel de la paix en 1979, qui a aussi sacrifié toute sa vie pour améliorer les droits des enfants, de la femme et ceux de l’être humain en général. 

Pour ne citer que ceux-là, parce que, Dieu merci, la liste des grands militants qui ont marqué l’histoire est très longue. En cette occasion, on doit aussi rendre hommage à quelques militants algériens parmi ceux du Mouvement national pour l’indépendance, comme Messali Hadj, Ferhat Abbas, Cheikh Ben Badis et autres.
 

Par :  Boulegane Boudjemaa

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