L’Algérie figure parmi les pays où la corruption gangrène encore le secteur public. Classée dans la zone des pays “fortement corrompus” par l’Organisation non gouvernementale (ONG) Transparency International, l’Algérie n’a obtenu que 36 points sur 100.
Classée à la 10e place, elle a été évaluée dans le dernier rapport de cette ONG qui vient de publier l’indice de perception de la corruption dans le monde.
Sur les 180 pays et territoires évalués, précise encore cette organisation, “deux tiers des pays étudiés ont obtenu, l’année dernière, un score inférieur à 50 et la note moyenne n’était que de 43 sur 100, un résultat qui met en évidence que la corruption reste un problème endémique dans le monde”, affirmant que l’année 2020 a été mauvaise quant à la lutte contre la corruption à cause de la crise sanitaire.
En ce sens, dans la majorité des pays touchés par ce fléau dans le domaine de la santé, “la corruption peut prendre diverses formes telles que les pots-de-vin, les détournements de fonds, la surfacturation et le favoritisme”.