Livrée au mois de juillet 2020, la cité AADL Ouled-Larbi de Sidi Abdellah (Q-22 site 01-02), à l’ouest d’Alger, ressemble à tout sauf à un lieu de résidence digne d’accueillir des centaines de familles qui l’ont pourtant longtemps attendu.
En effet, dès leur arrivée sur les lieux, les habitants ont découvert une cité quasiment démunie de toutes les infrastructures, à l’instar de l’éclairage public, malgré les installations existantes, d’une clôture de longueur insuffisante pour mettre à l’abri les personnes et les biens, d’aires de jeux et d’espaces verts prévus dans les plans et d’autres manquements, dont l’hygiène.
Les malfaçons avérées à l’intérieur des immeubles et les caves inondées sont le lot de cette cité où pullulent toutes sortes de détritus. Pis encore, les habitants déplorent l’état général de leur cité livrée aux vols répétitifs, aux risques d’agressions, aux chiens errants qui mettent en péril la vie des enfants, mais aussi à la dégradation des ascenseurs, alors qu’ils n’ont jamais fonctionné depuis la livraison dudit projet.
La colère des habitants est tellement grande qu’ils se sont constitués en association pour interpeller les gérants de ladite cité, des responsables de Gest-Immo et de la direction générale de l’AADL. En vain. Jusqu’à quand cette situation déplorable ?
