L’historien Jean-Yves Guengant, qui a toujours considéré que “La Consulaire (canon Baba Merzoug, ndlr) est un symbole de la spoliation d’Alger”, a estimé que l’avenir du canon dépendra d’une profonde réflexion. Dans un entretien accordé à Ouest-France, cet historien a indiqué qu’il y a trois solutions pour déterminer l’avenir de ce symbole érigé dans la base navale de Brest. Parmi elles, Jean-Yves Guengant préconise “le retour à Alger”, son “maintien à Brest avec sa mise en valeur” ou encore “le prêt à la France par l’Algérie et donc le maintien à Brest”. Et de s’interroger : “Et pourquoi, aussi, ne pas étudier la restitution du célèbre canon Baba Merzoug, transféré dans la capitale finistérienne par Victor-Guy Dupérré, amiral en chef de la marine coloniale ? En juillet 1830, dès les premiers jours de la chute d’Alger, ce canon avait été saisi et expédié comme précieux trophée de guerre à Brest pour être installé dans l’arsenal militaire de la ville.”
