
■ Autrefois considérées comme les fleurons de la formation en Afrique, les universités algériennes sont devenues, aujourd’hui, de “mauvais élèves” en terme de classement dans le monde ou sur le continent.
C’est ce qui ressort du classement 2022 du magazine américain US News & World Report qui attribue des notes en deçà des attentes aux quatre universités algériennes qui ont émergé dans ce classement.
Ainsi, l’université Badji-Mokhtar d’Annaba, classée 1 517e dans le monde avec 27,5 points, a obtenu la 52e place en Afrique, alors que l’Université des sciences et technologies Houari-Boumediène (USTHB), classée à la 1 604e place dans le monde avec 24,8 points, occupe la 53e place sur le continent.
Deux autres universités, à savoir Djillali-Liabès et Ferhat-Abbas de Sétif, figurent dans cette étude, mais n’ont pas été classées par ce magazine américain.
Du reste, des 66 universités africaines qui figurent dans ce nouveau classement, celles d’Afrique du Sud et d’Égypte ont raflé la mise aux côtés du Cameroun qui, lui, est le seul pays d’Afrique subsaharienne à figurer dans ce classement avec l’université de Yaoundé.