Sports Après le nul face à l’USB

Dziri quitte le NAHD

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Rachid ABBAD Publié 18 Mai 2021 à 10:08

Le départ de Billel Dziri de la barre technique du NAHD n’est pas une surprise, dans la mesure où ce scénario était déjà dans l’air depuis quelques jours et ce, en raison des problèmes qui secouent le club depuis des semaines. La situation était devenue ingérable et instable sur tous les plans. Dziri a tenté de colmater les brèches en gérant beaucoup de problèmes, notamment financiers, qui ont accentué la crise à la suite de la grève enclenchée par les joueurs qui réclamaient le paiement de leur salaire de sept mois. Billel a essayé de rassurer ses joueurs sur l’issue de cette grève, en vain. Le président du club leur a affirmé que sans les subventions étatiques il ne pourra rien faire, ce qui a créé une grosse colère chez les joueurs, qui a impacté leur rendement sur le terrain. En quittant au second tour la Coupe de la ligue contre la JSK à Tizi Ouzou sur le score de 2 à 0, cette élimination a fortement atteint psychologiquement les joueurs qui voulaient faire de cette compétition un tremplin afin d’améliorer le volet psychologique et entreprendre les matchs du championnat avec confiance, surtout après le large succès contre l’ASAM (4 à 0) au premier tour. Cette élimination a donc créé un malaise au sein de l’équipe qui s’est de nouveau répercuté sur le championnat, où les Sang et Or furent accrochés par l’USB au stade du 20-Août, les envoyant ainsi au bas du classement général. Classé à la 15e position au classement général avec 20 points, le club flirte désormais avec les relégables. Dziri est donc le second entraîneur à quitter la barre technique après Nadir Leknaoui, qui a entamé la saison, mais était obligé de partir pour mauvais résultats au bout de six journées de championnat où il n’a pas pu enregistrer la moindre victoire. Aujourd’hui, c’est la débandade totale. Youcef Bouzidi, annoncé comme successeur, n’a pas encore donné son accord de principe. Connu pour être proche du président Bachir Ould Zemirli, il n’est donc pas à écarter qu’il pourrait le convaincre de prendre le club en charge et lui éviter une relégation, comme ce fut le cas il y a deux. Pourtant, ce ne sont pas les joueurs qui manquent, à l’instar de Banouh, de Yaya, de Meftah, d’Ouadji, d’Ardji, de Nadji, etc. Au début de cet exercice, le directeur général sportif, Chaâbane Merzekane, avait annoncé qu’“il n’y a pas de raison pour que le NAHD ne joue pas le podium”. Aujourd’hui la situation est tout autre. Le club risque carrément la relégation si des mesures concrètes ne sont pas prises dans le plus proche avenir.

R. A.

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