Sports Henri Stambouli, entraîneur de la jsk

“J’ai trouvé une ferveur qui me fait rappeler Marseille”

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Samir LESLOUS Publié 12 Septembre 2021 à 09:39

© Liberté
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Alors que la direction de la SSPA/JSK est dans le flou absolu suite au bras de fer Mellal-Yarichène pour la gestion du club, l’équipe A de la JSK se trouve déjà à Tikjda pour effectuer son stage d’intersaison, sous la houlette du technicien français, Henri Stambouli. 

Il a choisi la JSK et il ne le regrette point. Le nouvel entraîneur de la JSK, Henri Stambouli, semble même presque émerveillé par l’environnement qui prévaut au sein du club. En tout cas, trois jours seulement après son arrivée à Tizi Ouzou et deux jours après avoir posé bagages à Tikjda, où il a immédiatement entamé, avec son groupe, le premier stage d’intersaison, le nouveau coach français dit avoir déjà son idée sur le club. 

“Mes impressions confirment ce que je pensais. Elles sont bonnes ! Ça fait très peu de temps que je suis là, mais je commence à comprendre un peu ce peuple. J’ai discuté avec mes dirigeants, mes adjoints et les gens qu’on côtoie à droite, à gauche et à chaque fois il y a un même sentiment qui revient : c’est le sentiment d’appartenance à un grand club, à une région et à une forte identité”, a expliqué Henri Stambouli, qui ne se plaint pas non plus du choix de Tikjda pour effectuer ce stage bloqué qui lui permet une entrée rapide dans le bain. “Concernant l’environnement dans lequel se déroule ce premier stage, les conditions sont vraiment très bonnes. Je ne connaissais pas du tout le lieu, mais je me rends compte de visu que ce sont des installations de grande qualité, le synthétique est de dernière génération, les installations sportives, les commodités au niveau de l’hôtel… il y a vraiment un complexe national digne de ce nom. L’altitude est idéale aussi, elle est rêvée, il faut que les joueurs s’adaptent à ce manque d’oxygène. Le temps est également parfait”, a-t-il évalué. 

Les joueurs
Grâce à son expérience et à ses qualités de formateur, l’entraîneur français, qui a à son actif de nombreux titres dont la Champion’s league, n’a pas mis beaucoup de temps pour mettre le doigt sur tout le potentiel que renferment le club et, surtout, les joueurs. “Il y a une bonne dynamique de travail, il y a des gens qui sont sérieux, qui sont appliqués et investis dans leur travail, et cela me plaît beaucoup. C’est un signe de réussite. Je suis confiant parce que j’ai vu des jeunes intéressants. Je n’ai pas encore vu les internationaux, mais le cocktail risque d’être intéressant”, dit-il, tout en se refusant, toutefois, la qualité de “magicien” pour tout déceler en si peu de temps. “Nous ne sommes pas des magiciens. Ce n’est, certes, pas en deux jours qu’on peut connaître 40 personnes, mais ce stage permet d’avoir les gens à disposition 24/24, donc ça se peaufine de jour en jour, et même d’heure en heure. Je commence à avoir quelques certitudes sur certaines personnes”, explique-t-il, non sans rassurer qu’avec le staff aussi “ça se passe très bien”.   

Le stage de Tikjda
Abordant la teneur du stage, M. Stambouli n’ira pas chercher dans la littérature sportive pour l’expliquer. “Il est simple, c’est travail, travail, travail tous les jours. Entre préparation physique, football, il y a trois séances par jour pour que les joueurs puissent accumuler beaucoup de travail en peu de temps”, dit-il, avant de revenir sur la question des éventuels autres stages à venir.  “Il y a un autre stage qui était prévu en Autriche dans un premier temps, mais les conditions ne sont pas réunies aujourd’hui pour aller en Europe. Il y a une pandémie qui traîne, des visas à obtenir et des joueurs qui vont arriver avec un décalage, le climat n’est pas le même et les équipes qu’on nous propose ne sont pas les mêmes que celles qu’on va avoir ici”, a-t-il encore expliqué, estimant qu’il y a plutôt besoin d’avoir des équipes locales avec lesquelles la JSK risque de jouer. “C’est un atout de plus”, estime-t-il. 

Les objectifs
Concernant les objectifs que lui auraient tracés les dirigeants du club, Stambouli s’est voulu plus ou moins vague. “L’objectif, c’est de toujours faire mieux. Nous avons un président et une direction qui sont ambitieux, et faire mieux, c’est évidemment de gagner un titre : une coupe et, si le parcours de la CAF le permet, d’aller au bout et de revenir avec le trophée, mais après il y a les moyens, on verra si tout cela est en adéquation”, a-t-il soutenu, lui qui trouve également dans l’expérience du club une matière à ne pas déplaire. “La chose qui me plaît aussi, c’est que ce club historique est dans les faits, mais aussi dans la réalité.

À tous les postes-clés, on retrouve des anciens, des gens qui ont gagné des titres, des gens qui ont du vécu, de l’expérience, et cela permet aux jeunes joueurs et aux nouveaux de s’imprégner très vite du haut niveau”, a-t-il détaillé. Après l’accueil que lui a réservé le comité des supporters de Bouira à son arrivée à Tikjda, Stambouli dit avoir hâte de découvrir “le peuple de la JSK et surtout de le faire vibrer”. “Cela m’a rappelé un peu Marseille. Je trouve cela extraordinaire ! Il y a cette passion qui, au-delà de vous animer, vous donne un sens de l’obligation. Ce sont des petites piqûres de rappel qui sont très intéressantes et qui motivent tout le monde. Donc, il ne faut pas les décevoir”, a-t-il noté. 

 


Samir LESLOUS

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