Sports Coupe de la Ligue

LE MCO SONGE AUX DEMIES

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Rachid BELARBI Publié 18 Mai 2021 à 23:28

© D. R.
© D. R.

Le tirage au sort des quarts et demi-finales de la Coupe de la Ligue a été accueilli avec autant de satisfaction que d’espoirs à Oran.

Héritant du voisin et historique rival du Widad de Tlemcen en quarts à Oran, au stade Ahmed-Zabana puis, éventuellement, appelé à affronter le vainqueur de la rencontre qui opposera l’US Biskra à la JS Kabylie en demies, le Mouloudia ne s’en est pas sorti si mal, estiment d’ailleurs ses supporters.

Après avoir été obligés de disputer le tour préliminaire à Bordj Bou-Arréridj chez le CABBA, puis d’évoluer encore à l’extérieur en huitièmes de finale, à Relizane rappelle-t-on, sous le soleil (15h) et en plein mois de jeûne, les Oranais sont heureux de pouvoir négocier cet important rendez-vous des ¼ de finale à domicile et de retrouver leur jardin du stade Zabana. 

Le fait d’y accueillir le Widad de Tlemcen n’est également pas pour déplaire aux Rouge et Blanc d’El-Hamri qui souhaitaient ardemment éviter un éventuel client du haut du tableau.

Dans ce qui devrait être un passionnant derby, le MCO tentera surtout de surfer sur son actuelle vague de succès. Invaincu en dix matchs officiels, l’entraîneur Kheireddine Madoui aspire, de son côté, à mettre à profit ce gros avantage du terrain pour mener le club d’El-Hamri à sa première demi-finale de coupe depuis huit longues années, la dernière en date ayant été perdue à domicile face à l’USM Alger dans un stade Ahmed-Zabana qui affichait une affluence record.

Et si la première mission de Madoui sera de chasser ce vent d’optimisme béat qui a soufflé sur la bâtisse mouloudéenne dès l’annonce de la réception du WAT en quarts, il lui incombera aussi de mobiliser sa troupe à même de ne pas prendre de haut un voisin revanchard qui a (déjà) fait pleurer par deux fois toute une galerie en finale de coupe (1998 et 2002). 

L’éventualité de disputer une demi-finale à Biskra ou à Tizi Ouzou n’est, en outre, pas considérée par les Oranais comme un désavantage. La récente victoire en terre kabyle, en championnat, demeure, en effet, à leurs yeux un incontournable référent à même de rêver (déjà) d’une présence en finale. 
 

Rachid BELARBI

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