Le wali d’Oran, Saïd Sayoud, a rendu hier matin visite au Mouloudia d’Oran en marge de la séance d’entraînement qui a eu lieu au stade Ahmed-Zabana.
Le premier responsable de la wilaya en a profité pour motiver et échanger, en toute décontraction, avec tous les sociétaires du groupe professionnel, joueurs et membres des staffs technique, médical et administratif compris.
Un chèque représentant une “aide financière de cinq milliards de centimes” a, en parallèle, été remis par Sayoud au président du MCO, Tayeb Mehiaoui.
L’annonce faite par la FAF et les pouvoirs publics du retour des supporters dans les stades a, par ailleurs, été accueillie avec autant de satisfaction que de déception par la rue mouloudéenne.
Le plaisir de pouvoir enfin renouer avec l’ambiance du temple d’El-Hamri a, en effet, ravi les supporters des Rouge et Blanc, refroidis, cependant, dans la foulée par l’exigence de présenter un pass sanitaire à l’entrée.
Or le choc entre le Mouloudia et le Paradou intervient dès ce week-end, et une grande partie du public oranais n’a pas (encore ?) jugé utile de se faire vacciner. Vu que le communiqué fédéral exige que le candidat au ticket d’entrée doit avoir reçu ses deux doses, il paraît impossible de voir un nombre élevé de spectateurs ce samedi au stade Zabana, l’intervalle entre le vaccin et le rappel étant d’au moins trois semaines.
Plus que la nécessité de respecter les “mesures barrières et autres afin d’éviter toute contamination à la Covid-19”, comme le recommande très précisément le communiqué de la Fédération algérienne de football, c’est l’obligation de se soumettre au protocole sanitaire en vigueur à travers la présentation d’un pass sanitaire (vaccinal) prouvant l’injection des deux doses qui a rapidement freiné les Hamraoua et tempéré leurs ardeurs.
Et à moins d’un assouplissement des mesures, ce qui paraît a priori impossible, le stade Ahmed-Zabana devrait encore sonner creux ce samedi à l’occasion des retrouvailles entre Si Tahar Cherif El-Ouazzani, de retour “à la maison” à la tête du PAC, et le Mouloudia d’Oran.
Rachid BELARBI
