Sports Il a arrêté le match mali-tunisie avant la fin du temps réglementaire

Le scandale de l’arbitre Sikazwe

  • Placeholder

Samir LAMARI Publié 13 Janvier 2022 à 09:31

© D.R
© D.R

Le match Mali-Tunisie, remporté par les Maliens sur le score de 1 à 0 – but inscrit par Koné sur penalty à la 48e minute de jeu – a été marqué par une scène insolite en fin de match. En effet, l’arbitre, le Zambien J. Sikazwe, a sifflé la fin du match alors qu’il restait 5 minutes à jouer dans le temps réglementaire, avant que le quatrième arbitre ne le reprenne pour l’amener à reprendre le jeu. Mais ce n’était visiblement que partie remise, puisqu’alors qu’il restait 15 secondes dans le temps réglementaire, l’arbitre a de nouveau sifflé la fin du match, sans même signaler le temps additionnel au quatrième arbitre. Les Tunisiens ont longuement contesté sur le terrain et crié mais en vain. L’arbitre était décidé à mettre fin prématurément aux débats dans ce choc d’un niveau tout juste moyen à l’image de ce début de la CAN-2021.  

J. Sikazwe est sorti du terrain sous escorte. Après un tel scandale, il devrait être certainement viré de la CAN. Le sélectionneur de la Tunisie, Mondher Kebaier, a qualifié d'"inexplicable" la décision de l'arbitre du match Tunisie-Mali d'arrêter prématurément la rencontre, avant son terme, par  deux fois. "Il nous prive pratiquement de sept ou huit minutes de temps additionnel. Sa décision est inexplicable", a dénoncé le sélectionneur tunisien lors d’une conférence de presse tenue après la rencontre, qui s’est terminée sur le score de 1 à 0 au tableau d'affichage, après que les joueurs tunisiens ne se sont pas présentés sur la pelouse pour reprendre le match, environ une demi-heure après avoir regagné les vestiaires. Janny Sikazwe arbitre sa 5e CAN, il a également participé à la Coupe du monde 2018 et arbitré des finales de Coupes africaines des clubs.

Il n’en est pas à son premier scandale. En octobre 2018 il avait dirigé la demi-finale retour de la Ligue des champions africaine qui avait opposé l’Espérance sportive de Tunis à Primeiro de Agosto. La CAF l’avait provisoirement suspendu à cause de suspicions de corruption. Il avait refusé un but aux Angolais. Mais l’enquête n’avait rien donné. Les Algériens ont un mauvais souvenir avec Janny Sikazwe ; le 12 octobre 2013, il avait officié le match de barrage aller pour la qualification au Mondial 2014 à Ouagadougou. Il avait largement avantagé l’équipe locale, accordant un penalty généreux à la 86e minute de jeu, marqué par le joueur Biancé, alors que les deux équipes étaient à égalité (2-2). L’ex-coach national, Vahid Halilhodzic, avait dénoncé, à la fin de la rencontre, la partialité de l’arbitre zambien. Heureusement qu’au match retour, les Verts avaient gagné au stade Tchaker sur le score d’un but à zéro et se hissaient au Mondial 2014 au Brésil.  

 


S. L.      

  • Editorial Un air de "LIBERTÉ" s’en va

    Aujourd’hui, vous avez entre les mains le numéro 9050 de votre quotidien Liberté. C’est, malheureusement, le dernier. Après trente ans, Liberté disparaît du paysage médiatique algérien. Des milliers de foyers en seront privés, ainsi que les institutions dont les responsables avouent commencer la lecture par notre titre pour une simple raison ; c’est qu’il est différent des autres.

    • Placeholder

    Abrous OUTOUDERT Publié 14 Avril 2022 à 12:00

  • Chroniques DROIT DE REGARD Trajectoire d’un chroniqueur en… Liberté

    Pour cette édition de clôture, il m’a été demandé de revenir sur ma carrière de chroniqueur dans ce quotidien.

    • Placeholder

    Mustapha HAMMOUCHE Publié 14 Avril 2022 à 12:00