Sports SEIZE ANS APRÈS ALGÉRIE-NIGERIA (2-5), ELLE REVIENT À ORAN

L’EN, entre indifférence et désintéressement

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Rachid BELARBI Publié 14 Juin 2021 à 23:37

© D. R.
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Même la présence de deux joueurs du cru, Boualem Mesmoudi et Bachir Belloumi, parmi les Verts de Madjid Bougherra n’a pas incité, outre mesure, les passionnés locaux à chercher comment approcher l’EN.

Très loin de l’effervescence exceptionnelle qu’aurait certainement provoquée la présence de la “vraie” équipe nationale, l’arrivée de la sélection des locaux à Oran, où elle y affrontera le Liberia jeudi en soirée, passerait presque pour un non-événement. 

Les commentaires acerbes qui avaient accompagné l’annonce originelle de la programmation d’un match des Verts pour l’inauguration du nouveau stade d’Oran avaient, déjà, annoncé la couleur. Pour deux raisons principales : l’une liée au statut de l’EN qui y débutera, l’autre au standing de l’adversaire choisi pour cette première historique. 

Certains avaient parlé, dans la précipitation, de la domiciliation des champions d’Afrique 2019 pour l’entame des éliminatoires de la Coupe du monde 2022, d’autres avaient carrément désigné la Croatie de Luka Modric comme prestigieux premier sparring-partner amical pour une inauguration en grande pompe.

Ce sera finalement l’EN des locaux et le Liberia. Même le Burundi, qui ne fait rêver personne, s’est avéré un client inaccessible en ces temps de pandémie et de restrictions. Pas invités à cette rencontre amicale puisqu’à huis clos, les Oranais n’en font, du reste, pas une maladie.

Déjà que la majorité d’entre eux, fidèles au Mouloudia, est particulièrement blasée en matière de “déceptions” et de “désillusions” liées au quotidien chaotique des Rouge et Blanc, voilà que l’annonce de “l’affiche internationale” de ce jeudi 17 juin les a particulièrement renforcés dans leur idée de ne pas y accorder trop d’attention.

Même la présence de deux joueurs du cru, Boualem Mesmoudi et Bachir Belloumi, parmi les Verts de Madjid Bougherra n’a pas incité, outre mesure, les passionnés locaux à chercher comment approcher l’EN.

Chose impensable si les Belmadi, Mahrez, Belaïli, Bennacer, Mandi, Bounedjah, M’Bolhi, Atal et autres Slimani et Bensebaïni avaient été concernés par ce match-test sous les projecteurs d’un stade pas encore baptisé.  

Seize longues années après le tragique Algérie-Nigeria (2-5) du 4 septembre 2005, au stade Ahmed-Zabana, où Obafemi Martins et Nwankwo Kanu avaient fait étalage de leur talent de grands d’Afrique et barré la route du Mondial allemand 2006 aux Verts, l’équipe nationale revient, donc, à Oran. Sans aucun membre de l’équipe A dans ses rangs, ni de grand du continent dans le camp adverse.  
 

Rachid BELARBI 

 

 

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