Sports Le MCO attend un geste du wali d’Oran

Mehiaoui : “Il nous faut cinq milliards de centimes”

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Rachid BELARBI Publié 25 Janvier 2021 à 09:39

© D. R.
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Le président du Mouloudia d’Oran a finalement réussi à contenir la grève de ses joueurs et à les convaincre de reprendre le chemin des entraînements en perspective de la préparation de la rencontre face à l’USM Alger, prévue demain après-midi au stade Omar-Hammadi.  “J’ai reçu dans mon bureau les représentants des joueurs. Le capitaine Oussama Litim et Senouci Foughloul. Ils m’ont assuré que le groupe patienterait encore quelque temps, à condition que les salaires leur soient versés cette semaine ou dans quinze jours au plus tard”, a d’emblée réagi Tayeb Mehiaoui.

Et de s’expliquer : “Le jour où monsieur le wali d’Oran nous a rendu visite, les joueurs l’ont entendu dire qu’il allait nous aider financièrement. Or les joueurs affirment qu’ils n’ont rien vu venir. Je leur ai alors demandé de patienter encore un jour ou deux, le temps que le wali fasse le nécessaire. Certains joueurs sont même allés se renseigner auprès de l’APW. Ils ont leurs sources. On attend qu’une société étatique nous prenne en charge.

Les joueurs ont lu dans les journaux que leurs homologues du MCA ont été accueillis avec les honneurs et ont eu droit à une prime conséquente. Mais il n’y a pas que le MCO qui est dans cette situation. Plusieurs clubs sont dans le même cas. Mes joueurs ne veulent plus trop patienter. Ils sont en position de force avec les bons résultats qu’ils ont réalisés. Mais, au niveau de la direction, j’estime que les créances nous ont fait très mal.

S’il n’y avait pas de dettes antérieures aussi importantes, tous mes joueurs auraient déjà perçu tous leurs salaires. Certains joueurs n’ont touché que leurs arriérés de salaires remontant à la saison dernière. On a dépensé près de vingt milliards de centimes, sans compter cinq primes de match en espèces. Vingt milliards en salaires et en frais de déplacement. Pour être tranquille pour un mois ou deux, il nous faut à peu près cinq milliards de centimes.” 

 

 

Rachid BELARBI 

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