Sports FINALE DE LA COUPE DE LA CAF : JSK-RAJA (AUJOURD’HUI À 20H)

UN NOUVEAU RENDEZ-VOUS AVEC L’HISTOIRE

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Mohamed HAOUCHINE Publié 09 Juillet 2021 à 20:50

© D.R.
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Le  stade  national  Mathieu-Kérékou  de  Cotonou  s’est  paré  de  ses  plus  beaux  habits  pour  abriter  la  finale  de  la  Coupe  de  la  CAF  qui opposera,  ce  soir  à  partir  de  20h,  la  JS Kabylie  au  Raja  de Casablanca, soit deux des plus grands clubs maghrébins qui ont collectionné tant de trophées nationaux et continentaux à valeur de titres  de  noblesse  connus  et  reconnus  au  niveau  de  la  haute  sphère du football africain.

C’est dire qu’en plus  du  trophée  tant  convoité  par  les  deux formations algérienne et marocaine, ces chaudes retrouvailles entre la JSK et le Raja donneront certainement lieu à un  superbe  derby  maghrébin  qui, depuis quelques jours déjà, polarise l’actualité sportive dans la capitale béninoise.

Outre  les  Béninois  qui  sont  friands  de  beau  football   et  visiblement  fiers d’abriter ce grand événement continental, voilà  que  les  premiers  supporters algériens et marocains ont commencé à déferler sur le centre-ville de Cotonou et aux abords des grands hôtels qui ont accueilli les deux équipes finalistes, la JSK ayant élu domicile à l’Azalaï-Plage, situé sur les bords de l’Atlantique, soit à cinq kilomètres du centre-ville où le cadre est idéal pour la récupération et la concentration, alors que le Raja, lui, a  installé son QG au Golden-Tulip, non  loin  de   l’aéroport   international  Bernardin-Gantin de Cotonou. 

Et en dépit de l’importance d’un tel événement sportif et de tout le tumulte qui secoue la capitale béninoise, les jeunes poulains de Denis Lavagne affichent une  grande  sérénité  et  se  sont  investis totalement dans  la préparation de cette finale.

Ainsi donc, les camarades de Bensayah ont profité de leur arrivée précoce à Cotonou pour profiter au maximum de ces deux jours d’entraînement au stade Charles-de Gaulle de Porto-Novo, la seconde ville  du  pays  distante  d’une trentaine de kilomètres de la capitale, et les gars du Raja en ont fait de même, du fait que, une fois n’est pas coutume, la CAF a refusé d’ouvrir les portes du stade national Mathieu-Kérékou pour éviter tout risque  de détérioration de la pelouse qui doit accueillir cette finale à cause des  pluies  torrentielles  qui se sont abattues, ces derniers jours, sur tout le pays.

“C’est la saison des pluies au Bénin et le temps est quelque peu humide mais pas chaud puisque le thermomètre affiche  les  27/28 degrés  la  journée et beaucoup moins en soirée, ce qui promet  une belle  empoignade  entre les deux équipes finalistes, et je peux vous dire que j’ai réellement confiance en notre équipe qui est jeune, mais ambitieuse et entreprenante à souhait, donc capable de postuler aisément pour la victoire finale”, avoue le directeur sportif Kamel Abdeslam qui, comme le porte-parole de la JSK Mouloud Iboud, se rappelle du premier sacre africain des Canaris acquis de haute lutte en 1981, face au Vita-Club de Kinshasa.

“Une finale ne se joue pas mais elle se gagne, ce  qui  veut  dire   que les garçons doivent aller au charbon pour gêner et contrer au maximum cette bonne équipe du Raja, tout en profitant de la moindre occasion du match pour surprendre l’adversaire, et si nous arrivons à produire le même jeu que la dernière fois contre les Camerounais de Coton-Sport, nous sommes capables de terminer cet excellent parcours en beauté et ramener  la  coupe  à  Tizi Ouzou”, dira, de  son  côté, Denis Lavagne, le  chef  d’orchestre  de cette formation kabyle, qui est capable de nous offrir, ce soir, une belle symphonie.
 

De notre envoyé spécial à Cotonou Mohamed HAOUCHINE

 

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