L’Actualité Forum du Groupement algérien des acteurs du numérique

La numérisation comme remède à la bureaucratie

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Nabila SAIDOUN Publié 27 Janvier 2021 à 00:55

© D. R.
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“C’est   trop  contraignant  et  décourageant  pour  grand  nombre  de personnes tentées par l’aventure entrepreneuriale et  ça  ne  peut pas durer”, a affirmé le ministre chargé de l’Économie de la connaissance et des Start-up.

Le ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé de l’Économie de la connaissance et des Start-up a reconnu, hier, que les entraves administratives continuent de miner l’entrepreneuriat dans notre pays. Intervenant à l’occasion du 1er forum Rakmana, organisé hier à Alger par le Groupement algérien des acteurs du numérique (GAAN), le ministre en charge des Start-up a estimé qu’“il est contraignant, voire décourageant aujourd’hui, de créer son entreprise” et que “ces entraves administratives minent l’entrepreneuriat”. 

Invité pour débattre des start-up et leur contribution dans l’accélération du processus de numérisation, Yacine El-Mahdi Walid, ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé de l’Économie de la connaissance et des Start-up, a indiqué qu’“il faut en moyenne 21 jours pour effectuer 7 ou 8 étapes pour créer une start-up ou une entreprise en général” estimant que “c’est trop contraignant et décourageant pour grand nombre de personnes tentées par l’aventure entrepreneuriale et ça ne peut pas durer”. Il incitera à “aller très vite vers le guichet unique à même de réduire sensiblement ces délais et simplifier la procédure”. 

Aux questions de savoir le nombre de start-up que compte l’Algérie et s’il est jugé suffisant ainsi que leur apport dans la numérisation du pays ? Yacine El-Mahdi Walid avance le maigre chiffre de 816, tout en argumentant : “Il est difficile de dire avec précision le nombre exact des start-up car les statistiques sont difficiles à élaborer compte tenu de l’environnement dans lequel évoluent les porteurs de projets jusque-là.

D’où la pertinence d’élaborer des textes juridiques clairs régissant l’existence et l’activité de ce type d’entreprise” et de poursuivre : “Non, le nombre n’est pas suffisant et nous travaillons pour y remédier car leur apport dans l’effort de la numérisation est important et indéniable.”

Ce département chargé des Start-up se veut aussi “être l’intermédiaire entre les porteurs de projets et les différentes administrations pour faciliter leur activité et garantir leur essor”. 

Quant à l’accession aux marchés publics, Yacine El-Mahdi Walid parle de “s’adapter au marché” et de “ne pas compter uniquement sur l’offre publique”. Il avertira quant à “l’importation des solutions qui peuvent être réalisées localement” en déclarant que “cela est désormais chose proscrite”. 

En procédant au bilan d’une année d’activité pour son département, il soulignera avec force que “c’est un département qui n’existait pas avant” soutenant que “tout reste à faire à tous les niveaux”.

“Il ne faut pas oublier les incubateurs qui font un travail grandiose et sont d’un grand apport à la start-up. Pour cela, l’incubateur doit être accompagné et soutenu tout autant que la start-up notamment en termes de financement et autres facilitations concernant l’accès au foncier et la diminution des charges en location.” 

Le ministre souligne que “le travail doit être fait aussi bien pour Alger que pour les autres régions qui bien qu’éloignées de la capitale, présentent un grand potentiel”. Et pour clore cette étape, le ministre abordera “l’instauration d’un fonds d’investissement public à même de financer les porteurs de projets innovants”.

À ce propos, il précisera : “Il n’est pas question de reproduire ce qui s’est fait pour l’Ansej parce que c’est un tout autre type de financement ; c’est une entrée au capital de le société.” En guise de conclusion, il précisera que “dans ce domaine, il reste de grands défis qu’il faudra relever à l’avenir”.  
 

Nabila SAÏDOUN

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