L’Actualité remaniement Gouvernemental

Attar et Aït-Ali quittent l'Exécutif

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Ali BOUKHLEF Publié 21 Février 2021 à 23:51

Le président de la République Abdelmadjid Tebboune. © D. R.
Le président de la République Abdelmadjid Tebboune. © D. R.

Trois jours après  avoir  annoncé un remaniement ministériel, le chef de l’État a opéré, hier, en fin de journée, un léger changement dans le gouvernement.

Abdelmadjid  Tebboune  maintient  Abdelaziz  Djerad  et  les  ministres  de souveraineté à leurs postes. Il  a  supprimé  certains  ministères  délégués. Comme annoncé lors du discours à  la  nation, mercredi  dernier, le chef de l’État n’a pas procédé à de grands changements. Il a mis fin aux fonctions de Ferhat Aït-Ali Braham. Le controversé ministre de l’Industrie a été remplacé par un cadre du secteur, à savoir Mohamed Bacha.

De son côté, l’ancien directeur général de l’AADL, Tarek Belaribi, a été nommé ministre de l’Habitat et de l’Urbanisme en remplacement  de  Kamel Nasri qui occupe désormais le poste du ministre des Travaux publics et des Transports à la place de Farouk Chiali, qui quitte le gouvernement. Autre ministre sacrifié : celui des Ressources en eau. Celui qui  a occupé ce poste, Arezki Berraki, est remplacé par un cadre du ministère, Mustapha-Kamel Mihoubi.

Dans  la  foulée  de  ces  changements, le  chef  de  l’État  a  réhabilité  deux anciennes figures de l‘ère Bouteflika. Dalila Boudjema retrouve ainsi son poste de ministre de l’Environnement.Elle remplace Nacéra Belharats, effacée.

De  son  côté, Mohamed-Ali Boughazi, ancien  cadre  de  Ennahda  qui  a  été pendant longtemps conseiller et porte-voix d’Abdelaziz Bouteflika, est nommé ministre du Tourisme, de l’Artisanat et du Travail familial. Il remplace Mohamed Hamidou, qui n’a pas réussi à briller durant les 14 mois passés au gouvernement. 

Tout comme Mounir Khaled Berrah qui cède son poste de ministre de la Numérisation et des Statistiques à Hacen Charhabil, ancien directeur général de l’Ecole nationale d’administration (ENA). Deux ministres, issus de la société civile, quittent le gouvernement. Abdelmadjid Attar n’est plus ministre de l’Énergie.

Il est remplacé par Mohamed Arkab qui récupère ainsi le département de l’Énergie et des Mines. Pour sa part, Mohamed-Chérif Belmihoub, expert financier et ancien membre du Conseil économique et social (Cnes) quitte le gouvernement où il occupait le poste de ministre de la Prospective après avoir remis un seul rapport au chef de l’État.

En revanche, ce remaniement n’a pas touché les poids lourds du gouvernement. Belkacem Zeghmati est toujours ministre de la Justice, Garde des Sceaux, Kamel Beldjoud reste au ministère de l’Intérieur, au même titre que Sabri Boukadoum qui garde son département de chef de la diplomatie.

Il en est de même pour la ministre de la Culture, Malika Bendouda, celui du Commerce, Kamel Rezig ou encore le ministre de l’Education nationale, Mohamed Ouadjaout.

Ammar Belhimer est toujours ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement. Sid-Ali Khaldi est maintenu, quant à lui, au ministère de la Jeunesse et des Sports malgré la polémique qu’il a provoquée lors de la campagne référendaire de l’automne dernier.

Contrairement aux deux précédents gouvernements d’Abdelaziz Djerad, celui qui a été annoncé hier est constitué de moins de ministres. Il est composé de 35 membres, une baisse de 8 ministres. Des départements comme celui de l’industrie cinématographique ou encore de l’Agriculture saharienne disparaissent de la nomenclature gouvernementale. 
 

Ali BOUKHLEF

 

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