L’Actualité Consultations politiques

Belaïd et Bengrina reçus par Tebboune

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Ali BOUKHLEF Publié 29 Juin 2021 à 09:58

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Pour la troisième journée consécutive, le chef de l’État a reçu, hier, deux autres chefs de partis politiques, Abdelaziz Belaïd, président du mouvement El-Moustakbal, ainsi qu’Abdelkader Bengrina, leader du parti islamiste El-Bina. 

Des consultations qui entrent dans le cadre de la composition du futur gouvernement. Dans des déclarations à l’issue de l’entrevue, le président du parti El-Moustakbal a indiqué que la rencontre a permis d'évoquer “toutes les questions d'actualité, notamment après les récentes élections législatives”. Rappelant “les défis socio-économiques qui se posent aujourd'hui à l'Algérie”, Abdelaziz Belaïd, dont le parti dispose de 48 députés à l’APN, estime que “de nombreuses questions exigent l'unité de toutes les forces politiques nationales pour booster la croissance et couper court aux porte-voix qui veulent anéantir l'Algérie”. 

Pour sa part, le chef du parti El-Bina, qui aura un groupe parlementaire composé de 39 députés, a évoqué des discussions portant “sur la situation politique du pays”. Il s’agit, selon lui, de discussions qui ont tourné au sujet de la composition d’un “gouvernement de commandos” dans des domaines de l’économie et même en politique. Le leader islamiste, qui a voulu ouvrir son parti à d’autres sensibilités, a mis en avant la nécessité de composer “une coalition de commandos politiques” pour faire face à la crise politique que vit le pays. 

Ces déclarations corroborent la création d’un gouvernement d’union nationale que le chef de l’État propose à ses hôtes. À tous les chefs de partis qu’il a reçus jusque-là, Abdelmadjid Tebboune leur a suggéré la participation au sein de la prochaine équipe gouvernementale qui sera, très probablement, composée essentiellement de ministres politiques. Une équipe qui sera conduite, cependant, selon des observateurs, par un Premier ministre qui, lui, sera une personnalité indépendante. Il en sera de même pour les ministres de souveraineté, comme l’Éducation nationale, la justice, les Affaires étrangères et les Finances dont on avance qu’ils seront confiés à des technocrates.

Abdelaziz Belaïd et Abdelkader Bengrina figurent parmi les leaders dont les partis ont obtenu des dizaines de députés. Dans les prochaines heures, Abdelmadjid Tebboune devrait recevoir des chefs de partis ne disposant que d’un à trois députés. Mais on ignore s’ils seront sollicités pour intégrer l’Exécutif. C’est le cas de Soufiane Djilali de Jil jadid (un député), de Tahar Benbaïbèche (3 parlementaires) ou encore de Lamine Osmani (Sawt Echaâb, 3 sièges) et d’Aïssa Belhadi (La bonne gouvernance, 3 sièges). Tous réunis, il ne constitue même pas un groupe parlementaire. Sauf grande surprise, le FLN d’Abou El-Fadhl Baâdji, les indépendants, le RND, le MSP, El-Bina et El-Moustakbal dont les responsables ont été reçus à la Présidence constitueront l’essentiel de l’équipe gouvernementale.                             

A. Boukhlef

 

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