L’Actualité aïn Témouchent

Engouement pour tamazight

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M. LARADJ Publié 10 Janvier 2021 à 21:42

© D. R.
© D. R.

La wilaya d’Aïn Témouchent fait partie des rares wilayas qui ont introduit la langue amazighe dans les programmes scolaires de la 4e et de la 5e année primaire. Lancée depuis quatre années déjà, cette expérience a touché la totalité des huit daïras de la wilaya d’Aïn Témouchent.

Selon les chiffres livrés par Mustapha Larbi, chef de bureau des activités culturelles et sportives auprès de la Direction de l’éducation nationale de la wilaya d’Aïn Témouchent, le nombre des classes qui dispensent des cours de tamazight a atteint les 119. 

Mieux, quelque 3 138 élèves (1 728 élèves en 4e et 1 420 en 5e année), encadrés par une trentaine d’enseignants, suivent les cours de tamazight. Ainsi, d’importants efforts sont consentis pour que cette langue soit apprise par un plus grand nombre d’élèves.

Cette langue, devenue officielle depuis le 5 janvier 2016, tend à être généralisée à travers l’ensemble des établissements scolaires du cycle primaire pour être élargie aux deux autres cycles du moyen et du secondaire, comme l’avait indiqué Mme Aziza Fekih, inspectrice pédagogique auprès de la 3e circonscription de Béni Saf. 

À ce titre, la Direction de l’éducation de la wilaya d’Aïn Témouchent accorde, depuis peu de temps, un grand intérêt à l’enseignement de tamazight, sachant que la commune de Béni Saf, à elle seule, compte sept écoles.

“Ce qui pousse les élèves non concernés par la langue amazighe à tenter de rejoindre leurs camarades, obligeant les enseignants à redoubler d’efforts pour capter l’intérêt des plus réticents et aussi les parents les plus sceptiques. Au départ, ces derniers craignaient beaucoup plus une surcharge du volume horaire sans jamais afficher leur opposition à la langue amazighe”, a-t-elle précisé. 

Pour Nedjadi Nabil, enseignant de tamazight à l’école primaire Bensalah-Bensalah de Béni Saf, le fait d’enseigner dans une région arabophone est déjà un défi, surtout lorsqu’il s’agit d’un jeune apprenant. Ce qui est encourageant, c’est le fait que les élèves aient accueilli favorablement aussi bien les enseignants que la langue. 

L’enseignement de tamazight permettra certainement aux jeunes d’Aïn Témouchent, terre numide et l’ex-royaume de Syphax qui avait pour capitale Siga, de renouer avec cette autre facette de l’identité. 
 

M. LARADJ

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