L’Actualité LES RÉSERVES SONT ESTIMÉES À 51 TONNES

L’Algérie a produit près de 7 tonnes d’or en 20 ans

  • Placeholder

Badreddine KHRIS Publié 05 Mars 2022 à 01:06

La réserve géologique nationale aurifère est estimée à 124 tonnes. © D. R.
La réserve géologique nationale aurifère est estimée à 124 tonnes. © D. R.

Les mines  relevant  de  l'Enor  comptent  une  réserve géologique de l'ordre de 51 tonnes d'or exploitables, d’après le ministre, qui précise, cependant, que ce gisement nécessite “un  investissement important et des techniques d'exploitation spéciales”.

“Depuis le lancement de l'exploitation minière de l’or, en 2001, jusqu'en 2021, la production aurifère en Algérie a atteint 6,8 tonnes, estimée à 15 milliards de dinars”, a déclaré jeudi le ministre de l'Énergie et des Mines, Mohamed Arkab, lors d'une plénière de l'Assemblée populaire nationale (APN) consacrée aux questions orales. Le ministre a rappelé que l'Algérie a débuté l'exploitation minière de l'or en 2001, par l'Entreprise d'exploitation des mines d'or (Enor).

Celle-ci, a-t-il précisé, a poursuivi l'opération d'exploitation des deux mines de Tirek et d'Amesmessa dans la wilaya de Tamanrasset, après le départ de la société australienne, à travers l'extraction superficielle du brut d'or.

Selon Mohamed Arkab, le groupe industriel minier Manadjim El-Djazaïr (Manel) est en passe d'étudier le mode d'exploitation des mines d'or, d’autant qu'une exploration a révélé l'existence d'un minerai d'or à plus de 500 mètres de profondeur.

Pour lui, les mines d'or relevant de l'Enor comptent une réserve géologique de l'ordre de 51 tonnes d'or exploitables. Toutefois, ce gisement nécessite, a-t-il précisé, “un investissement financier important et des techniques d'exploitation spéciales”. 

Le ministre a fait savoir également que la réserve géologique nationale aurifère est estimée à 124 tonnes. Il a indiqué que le ministère avait tracé une stratégie pour l'exploitation et la valorisation des richesses en or dans le but de mettre un terme au phénomène de l'exploitation illégale des minerais d'or dans plusieurs localités du Sud.

Il a évoqué aussi l'arrêté ministériel de septembre 2020 fixant le modèle de cahier des charges relatif aux conditions et modalités d'exploitation minière artisanale de l'or, qu’il a qualifié de “mécanisme créateur de richesse et d'emploi”.

Cette opération a permis la définition de 222 périmètres d'exploitation minière artisanale d'or et la création de plus de 1 500 postes d'emploi au niveau des microentreprises. Ces dernières ont pu extraire d'importantes quantités d'or brut qui dépassent 10 000 tonnes contenant plus de 110 kg d'or vendus à l'Enor pour traitement.

À la question d'un député d'In Guezzam sur les difficultés que rencontrent certaines entreprises artisanales dans l'exploitation des mines aurifères, le ministre a répondu : “Le ministère a récemment mené une étude approfondie de ce projet pour identifier les lacunes et trouver des solutions à même d'impulser qualitativement cette activité minière.” 

Sur un autre registre, le ministre a fait état de l'élaboration d'une nouvelle version du contrat liant l'Enor et les microentreprises, qui tient compte des microentreprises aux périmètres à faible concentration d'or. 

À propos des fréquentes pannes des machines de l'Enor, Mohamed Arkab a annoncé la mise en place d'un comité d'experts pour faire en sorte qu'il puisse suivre l'opération actuelle et élargir l'activité artisanale qui entrera en service dans les prochains jours. 

L'Enor a entamé la procédure d'acquisition de petites usines mobiles afin de réduire les distances entre les périmètres des microentreprises et les comptoirs de l'or. Ce qui permettra de dynamiser cette activité, a affirmé le premier responsable du secteur de l’Énergie et des Mines. 
 

B. KHRIS

 

  • Editorial Un air de "LIBERTÉ" s’en va

    Aujourd’hui, vous avez entre les mains le numéro 9050 de votre quotidien Liberté. C’est, malheureusement, le dernier. Après trente ans, Liberté disparaît du paysage médiatique algérien. Des milliers de foyers en seront privés, ainsi que les institutions dont les responsables avouent commencer la lecture par notre titre pour une simple raison ; c’est qu’il est différent des autres.

    • Placeholder

    Abrous OUTOUDERT Publié 14 Avril 2022 à 12:00

  • Chroniques DROIT DE REGARD Trajectoire d’un chroniqueur en… Liberté

    Pour cette édition de clôture, il m’a été demandé de revenir sur ma carrière de chroniqueur dans ce quotidien.

    • Placeholder

    Mustapha HAMMOUCHE Publié 14 Avril 2022 à 12:00