L’Actualité Réunion du Conseil national du RCD

Le Congrès fixé au 3 juin prochain

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Ali BOUKHLEF Publié 26 Mars 2022 à 10:59

Le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) a tenu, hier à Alger, la dernière session de son conseil national avant l’organisation de son congrès, les 3 et 4 juin prochain. Le président du RCD, Mohcine Belabbas – qui devrait passer le flambeau à l’occasion de ce rendez-vous – a assuré qu’il s’agit, pour lui, de l’expression d’une “conviction profonde” que l’alternance doit être “la règle” dans “tous les partis politiques”. Cette décision de ne pas briguer un troisième mandat à la tête de son parti est “en conformité avec mes combats”, a-t-il expliqué, hier, aux quelques journalistes présents au Club El-Moudjahid, lieu des travaux du conseil national. S’il refuse de donner le nom de celui qu’il adoubera, Mohcine Belabbas – arrivé à la tête de son parti en 2012 après le retrait de Saïd Sadi – promet d’aider son successeur qui “sera mon président” puisqu’il n’a pas l’intention de quitter la scène politique et restera militant.

Cette nouvelle donne ne “changera pas le RCD”, a encore promis Belabbas. Malgré “la répression”, son parti “s’agrandira” et sera un “pôle politique important” dans les années à venir, prédit-il. Pour lui, la preuve est qu’actuellement, la formation démocrate est “la seule qui est présente sur le terrain organique” malgré les problèmes liés à “la fermeture” des espaces politiques. Il a, d’ailleurs, confirmé que “le pouvoir fait tout pour faire peur aux militants qui veulent rejoindre” le RCD. “Il y a des cadres et des militants qui sont poursuivis en justice”, observe-t-il. Mais “il y a un peuple qui ne veut pas de l’ancienne mentalité”, estime-t-il, toutefois.

Sur le plan politique, le président du RCD a rappelé, dans son allocution, que “notre pays vit au rythme de fausses élections” qui ont “creusé le fossé entre les citoyens et les institutions, accru le déficit de légitimité démocratique et populaire et surtout inhibé les bonnes volontés et entravé l’apport des compétences restées encore dans les rouages de l’État”. Il qualifie les Conseils des ministres de “réunions de fonctionnaires administratifs destinées à entériner des décisions prises ailleurs”. 

S’exprimant sur la situation économique et sociale, le RCD qualifie de “mesurettes” les décisions annoncées en février dernier “pour acheter la paix sociale”. “L’allocation chômage de 13 000 DA décidée à la veille de la célébration du troisième anniversaire du Hirak ne suffit même pas à couvrir les augmentations des prix des aliments de base de ces derniers mois”, note encore le président du RCD. Aussi, estime-t-il “graves” les “atteintes sans précédent à la liberté d’organisation et la répression assumée des militants et des partis politiques de l’opposition”. 

 


Ali Boukhlef

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