L’Actualité Menacé de dissolution

Le PST saisit le premier ministre

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Ali BOUKHLEF Publié 23 Février 2022 à 16:02

©Capture d'écran
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Pour comprendre les raisons de sa suspension par le ministère de l’Intérieur, le Parti socialiste des Travailleurs (PST) va saisir dans les prochaines heures le Premier ministre, Aymen Benabdarrahmane. L’annonce été faite, durant la matinée d’aujourd’hui, mercredi 23 février, par le secrétaire général du parti, Mahmoud Rachidi, lors d’une conférence de presse animée au siège de son parti à Alger. « Il s’agit probablement de la dernière activité que nous animons dans ce siège », a prévenu Rachidi qui fait référence à la décision prise le 20 janvier dernier par le Conseil d’Etat visant à « geler temporairement » les activités de son parti et à « fermer » son siège. « Jusqu’à présent, nous ne savons pas pour quelle raison le ministère de l’Intérieur a pris cette décision si ce n’est le déni de justice », a-t-il commenté. Pour « comprendre » les motivations de l’administration, une délégation du PST est allée solliciter une audience au ministre de l’Intérieur. Mais la réception « a refusé de nous accuser réception de notre demande », a-t-il indiqué. Pour lui, si les autorités décident de dissoudre le PST, cela « sera un acte grave » contre « un courant politique qui a même participé à la lutte pour la libération du pays ». De toute façon « notre combat continuera » même « sans siège ». « Nous avions travaillé de 1974 jusqu’à 1989 sans agrément. Cela ne nous a pas empêché d’exister sur le terrain », a-t-il ajouté. Sur le plan politique, le secrétaire général du PST rappelle que le pays vit une « crise politique » qui ne peut « être résolue par une gestion policière ». Il a dénoncé la répression et « souhaite que les détenus d’opinion suspendent leur grève de la faim » parce que l’objectif de leur action « a été largement atteint ».

Ali BOUKHLEF

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