L’Actualité La cérémonie a eu lieu à Boghni (Tizi Ouzou)

Le RCD rend hommage à Saïd Yahiatène et à Salem Aguedal

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Ghilès O. Publié 13 Février 2021 à 22:43

Recueillement en hommage à Saïd Yahiatèn et Salem Aguedal. © Liberté
Recueillement en hommage à Saïd Yahiatèn et Salem Aguedal. © Liberté

Poursuivant  son  programme  de  célébration  du  32e  anniversaire  de  sa création, le  RCD  a  organisé,  hier,  une  cérémonie  de  recueillement  en hommage à l’ex-maire du parti à Boghni Saïd Yahiatène, décédé le 12 juillet dernier à l’âge de 69 ans, et également au militant Salem Aguedal. 

Initié par le bureau communal  du  parti à Boghni, en collaboration avec son bureau  régional,  l’hommage  a  débuté  avec  une  visite  du  domicile  des Yahiatène, avant de prendre le chemin du cimetière Alma, dans l’aârch nath Mendès, à la périphérie de Boghni, où repose le défunt.

Outre la famille de ce dernier, plusieurs députés du RCD, le président de son bureau régional à Tizi Ouzou, Mouloud Haroun, des membres de son conseil national, des ex-maires et des P/APC en activité toutes tendances politiques confondues et des représentants du comité du village d’Ath Mendès ont pris part  à  cette  cérémonie  de  recueillement, qui  a  débuté  par une minute de silence observée à la mémoire du défunt puis par le dépôt de trois gerbes de fleurs sur sa tombe. 

Intervenant à l’occasion, Ahmed Salmi, membre  du  conseil  national  et du bureau du parti à Boghni, a retracé le parcours du militant  et  ex-maire, feu Saïd Yahiatène. “Même s’il avait les moyens de fructifier ses affaires, il avait choisi d’utiliser ses compétences pour le développement de sa commune.

D’ailleurs, il avait tant de projets importants pour sortir sa municipalité de son enclavement. Malheureusement, il n’avait pas été reconduit en 2007”, a-t-il rappelé, en mettant en exergue sa bravoure et ses qualités humaines, professionnelles et intellectuelles. De son côté, un militant du parti a témoigné que Saïd Yahiatène, qu’il connaissait de longue date, était un responsable qui incarnait l’intégrité et la sincérité. 

“Il n’était pas tribaliste. Il travaillait avec tous les autres élus issus des autres partis et avait une grande vision et une  grande  ambition  pour  cette région abandonnée par  les  autorités  centrales”, a témoigné  un  autre intervenant. Saïd Yahiatène a  été  élu   maire  RCD en 1990, puis  de  nouveau durant le mandat écourté entre 2005 et 2007. 

Ces personnes ont ensuite pris la direction du domicile du regretté Salem Aguedal pour rendre visite à sa famille puis se sont rendues au cimetière d’Ichiouache pour se recueillir sur sa tombe. Le même cérémonial a été observé en hommage à ce grand militant de la cause berbère.

“Salem était un grand défenseur de la cause amazighe. Il était infatigable. Il était aussi un grand militant du RCD. Nous  ne  devons  pas oublier tous les militants de la démocratie, de la liberté et  de  toutes  les  causes justes”, a souligné un représentant du RCD. 

Lors de son intervention, le député du RCD, Mohand-Arezki Hamdous, a, pour sa part, axé son intervention sur  le rôle du parti dans la création du rapport de force contre le pouvoir.

“Le RCD a été un des principaux acteurs dans la mise en échec du pouvoir. Il a, depuis sa  création, œuvré  pour  l’éveil  des  consciences, cet  éveil  qui a conduit à l’insurrection du peuple algérien le 22 février 2019.

Une insurrection ou un Hirak dont le principal slogan, à savoir ‘Djazaïr hourra démocratia’, a été brandi par le RCD depuis sa création”, a déclaré le député, non sans mettre l’accent sur le rôle du parti  également  dans  l’unification du peuple.

“Rien qu’à l’hommage rendu à Rachid  Tigziri la semaine dernière à Boudafel, le RCD, à sa tête  Mohcine  Belabbas, a  réuni  trois  fondations  et  non  des moindres, à savoir les fondations Amirouche, Bacha  et  Matoub.  Cela  n’est qu’une preuve des capacités du RCD à fédérer”, a-t-il souligné. 
 

O. GHILÈS

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