■ Le Haut Conseil d'État libyen (HCE), instance faisant office de Sénat, a proposé, hier, de reporter au mois de février l'élection présidentielle prévue le 24 décembre, en raison de “désaccords persistants” entre camps rivaux.
“Le processus politique tout entier risque d'être sapé” en cas de tenue de la présidentielle à la date prévue, en raison des “tensions, de la méfiance entre les parties et des ingérences étrangères”, a déclaré Omar Boshah, le premier vice-président du HCE, au cours d'une conférence de presse à Tripoli.
Si l'élection se tient bien le 24 décembre, “les résultats ne seront pas acceptés”, a-t-il martelé. La Chambre haute du Parlement, installée à Tripoli, propose ainsi d'organiser la présidentielle en février, “en même temps que les législatives”.
Une proposition qui contraste avec le souhait de la communauté internationale et de plusieurs parties en Libye, lesquelles insistent sur la tenue des élections générales à la date prévue initialement par le Forum de dialogue politique libyen (FDPL), à savoir le 24 décembre.
APS