L’Actualité Affaire de malversations à l’EGT Tipasa

Le verdict connu le 18 avril

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APS Publié 04 Avril 2021 à 22:42

© D. R.
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Le tribunal de Tipasa a décidé, hier, dans le procès de 26 accusés poursuivis dans le cadre d'une affaire de corruption concernant l’Entreprise de gestion touristique (EGT) de Tipasa, de rendre son verdict le 18 avril courant.

La défense de la partie civile, représentant le ministère du Tourisme, a demandé l'équivalent de 2 milliards de dinars de dommages et intérêts au profit de l'EGT, relevant du groupe Hôtellerie, Tourisme et Thermalisme (HTT).

Le procureur de la République près le tribunal de Tipasa a requis 2 à 7 ans de prison ferme contre les 26 accusés impliqués dans cette affaire, dont le procès avait débuté samedi et pris fin ce dimanche à 5h. Le président de l'audience avait auditionné les accusés dont 5 anciens directeurs généraux et le président du conseil d'administration, ainsi que nombre de ses membres.

Le parquet a requis 7 ans de prison ferme contre les anciens directeurs généraux, Behlouli Mohamed (2014-2016) et Kaoula Yacine (2017-2020), ainsi qu'une amende de 500 000 DA pour chacun.

Il a requis une peine de 5 ans de prison ferme contre le P-DG de l'EGT, Bar Aziz, et l'ancien directeur général, Chiah Rabah, ainsi que les cadres centraux de l'EGT, Kaouane Noureddine (directeur des finances et des moyens), Maglati Samia (directrice technique), Abdelhak Saâdouni (chef de projet), outre une amende de 200 000 DA pour chacun.

Le parquet a requis une peine de 3 ans de prison ferme à l'encontre de 3 autres fonctionnaires dont la directrice de la modernisation à l'EGT, Draouache Hadjira, et l'ancien directeur général par intérim, Aglouchi Mohamed (2016-2017), ainsi qu'une amende de 100 000 DA pour chacun.

Le collectif de défense a plaidé l'acquittement de ses clients, notamment les membres de la commission des marchés qui ont rejeté toutes les accusations qui leur sont portées, d'autant qu'ils n'étaient pas habilités à émettre des décisions d'attribution relevant des prérogatives du directeur général, avec l'aval du conseil d'administration.

Les faits de cette affaire remontent au mois de juin dernier lorsque les accusés avaient été présentés par la police judiciaire devant le parquet de Tipasa pour des affaires de corruption. Plusieurs accusés dans cette affaire sont poursuivis pour “dilapidation de fonds publics, infraction à la loi sur les marchés publics, octroi d’indus privilèges et abus de fonction”.

Le juge d’instruction près le tribunal de Tipasa avait ordonné, en juin dernier, la mise en détention préventive de six cadres de l’EGT Tipasa, dont trois anciens directeurs généraux et trois architectes, tandis que de nombreux autres cadres ont été placés sous contrôle judiciaire après l’ouverture d’une instruction judiciaire par le parquet de Tipasa à la suite d’une lettre anonyme dénonçant des infractions graves dans la gestion du projet de modernisation et de réhabilitation du village touristique (ex-CET) relevant de cette entreprise.  
 

APS

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