L’Actualité Proposition d’organisation d’une conférence du Hirak

Les exigences de la CNCC

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Ali BOUKHLEF Publié 18 Avril 2021 à 22:50

© Archives Liberté
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Dans une déclaration rendue publique, la Coordination nationale pour le congrès de la citoyenneté (CNCC), qui regroupe plusieurs collectifs de militants, dit ne pas rejeter “le principe ni l’opportunité de l’initiative” faite par des acteurs de la société civile d’aller vers une conférence nationale du Hirak à Kherrata pour mai prochain.

Mais elle appelle “à en baliser d’avance le déroulement et les objectifs en les inscrivant dans le cadre de l’exigence d’une transition démocratique indépendante et d’un processus constituant souverain, loin de toutes cooptations par le système illégitime ou réhabilitation de son agenda autoritaire”.

En plus de cette remarque, la CNCC appelle “les citoyen-ne-s et organisations politiques acquis à la démocratie” à faire “de la libération des détenus politiques et d’opinion, de l’arrêt de la répression et de la consécration effective des libertés individuelles et collectives et de l’égalité en droits, devant la loi, entre la femme et l’homme, le centre de toutes les mobilisations”.

“La réussite de la révolution démocratique contre un ordre policier de près de 60 ans exige liberté et organisation des énergies citoyennes. Rassembler le courant démocratique de la société civile est le meilleur gage de réussite du processus révolutionnaire pacifique en cours”, note le document signé par des représentants du Noyau universitaire de réflexion Annaba (NUR) ; des Citoyens liés par l’action pour le changement (Clac), du Collectif initiative citoyenne pour le changement (CICC), du Manifeste des militants pour les libertés démocratiques (MMLD) ; de l’Association Djazaïrouna ; du Collectif Pouvoir au peuple (PAP) ; du Collectif des amis du Manifeste pour l’Algérie nouvelle (Caman).

Au sujet des élections législatives du 12 juin, la CNCC déclare qu’une élection n’est “pas la solution”. “Toute élection organisée unilatéralement à l’ombre de la répression, du déni des libertés publiques et en dehors d’une période de transition démocratique autonome et d’un processus constituant souverain, est condamnée à reproduire le même État de non droit et la même corruption structurelle.

Le peuple algérien ne peut que rejeter et condamner ce nouvel épisode de la longue et triste histoire de la confiscation de sa souveraineté”, note encore le document de la CNCC.
 

Ali B.

 

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