La Banque mondiale intervient, quant à elle, dans le volet de l’amélioration du climat des affaires en garantissant un appui pour stimuler la création de nouvelles entreprises.
Le Programme d’appui à la diversification industrielle et à l’amélioration du climat des affaires (Padica) en Algérie a été relancé après un arrêt de plus d’une année à cause de la pandémie de Covid-19.
Identifié par le ministère de l’Industrie et l’Union européenne, le projet a pour principal objectif d’“appuyer les efforts de diversification industrielle et l’amélioration du climat des affaires afin de contribuer à un développement économique diversifié et durable”.
Le programme est régi par une convention de financement d’un montant de 18,7 millions d’euros (17 millions d’euros de l’UE et 1,7 million d’euros de la part de l’Algérie) signée en 2016 entre la Commission européenne et le ministère de l’Industrie.
À travers ce projet, les initiateurs comptent “créer les conditions d’un accroissement du secteur industriel dans l’économie et concourir à la diversification accrue de l’économie nationale”.
Le but : “Améliorer également l’environnement global de l’entreprise afin de stimuler la création de nouvelles sociétés et de répondre aux attentes des opérateurs économiques.”
Les initiateurs de ce partenariat estiment que la relance de l’investissement et la dynamisation de l’entrepreneuriat dépendent d’un climat favorable aux affaires. Il s’agit, avouent-ils, d’une priorité qui conditionne le passage d’une économie dépendante des hydrocarbures vers une économie orientée davantage vers des processus de diversification.
L’assistance technique d’appui est confiée, faut-il le préciser, au consortium GFA qui est le chef de file (Allemagne), GIZ Services internationaux (Allemagne) et DMI (France) au titre de la diversification industrielle.
Ce groupement a pour mission d’apporter assistance à 9 filières industrielles prioritaires identifiées dont l’agroalimentaire, la mécanique automobile, l’électronique et l’électroménager, la pétrochimie, la pharmacie, le textile…
La Banque mondiale intervient, quant à elle, dans le volet de l’amélioration du climat des affaires en garantissant un appui pour stimuler la création de nouvelles entreprises.
À ce propos, le gouvernement consacre toutes ces orientations dans son plan d’action et s’attelle à lever l’ensemble des contraintes de nature à entraver l’essor de l’entreprise et de l’investissement productif.
Selon un premier bilan des responsables du Padica, présenté hier au cours d’un séminaire de lancement organisé au CIC, l’objectif d’appui à l’environnement global de l’entreprise a été réalisé à hauteur de 75%. Quant à la mise en place de conditions pour une diversification accrue de l’économie nationale, le projet est en phase de mise en œuvre.
Dans son intervention, le ministre de l'Industrie, Ahmed Zeghdar, a mis en relief l'importance de ce projet à la lumière des transformations importantes de l'Algérie dans sa politique économique et industrielle.
“Ce projet est lancé dans une situation où la politique économique et industrielle de notre pays connaît des changements importants dans le cadre de la série de réformes envisagées”, a souligné le ministre.
“Aujourd'hui, nous devons tirer profit des expériences réussies des économies développées et émergentes pour renforcer les fondements de notre industrie et relever le défi de la diversification économique”, a-t-il affirmé.
Pour lui, les réformes structurelles engagées par le gouvernement dans diverses institutions visent à moderniser le système bancaire et financier qui constitue une base pour toutes les mutations économiques.
B. K.