L’Actualité Poursuivi dans une affaire de corruption

Report du procès de Kamel Chikhi

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APS Publié 22 Février 2021 à 00:13

© D. R.
© D. R.

Le tribunal de Tipasa a décidé, hier dimanche, le report du procès de l'homme d'affaires  Kamel  Chikhi, alias  “le boucher”, accusé  dans  une  affaire  de corruption, au 14 mars prochain. 

Ce 3e report consécutif, depuis la première audience du 17 janvier dernier, est dû à la grève de la défense, qui fait suite à la grève des avocats du barreau de Blida,  depuis  jeudi  dernier,   pour  protester  contre  la  mise  en  détention provisoire d’un avocat. 

À noter que le  Conseil de l’Ordre des avocats de Blida relevant de l’Union nationale des Ordres des avocats a annoncé, à l’issue de sa réunion de mercredi soir, sa décision de boycotter l’activité judiciaire, à partir de jeudi, au niveau des cours de justice de Blida, de Tipasa, d’Aïn Defla et de Chlef, ainsi qu’au niveau de l’ensemble des tribunaux administratifs et du tribunal militaire.

Kamel Chikhi, qui avait fait l’objet d’un mandat de dépôt émis à son encontre par le juge d’instruction près le tribunal de Tipasa, le 15 octobre dernier, est poursuivi dans cette affaire, au même titre que trois autres accusés (un notaire et deux employés), pour “octroi d’indus avantages”, “réduction d’impôts et de taxes sans autorisation”, “abus de fonction” et “obtention d’intérêts de façon illégale”. 

Après leur présentation, le 15 octobre dernier, devant le parquet de Tipasa, le dossier de l’affaire a été transféré au juge d’instruction, qui a ordonné la mise en détention provisoire de Kamel Chikhi et le placement des autres accusés sous contrôle judiciaire. 

Cette affaire remonte à 2016, lorsque l’accusé Kamel Chikhi avait signé, chez un notaire agréé de la ville de Tipasa, un contrat de transfert d’une propriété foncière (lui appartenant), sise à Aïn Benian (ouest  d’Alger), à une société à responsabilité  limitée  (promotion  immobilière), où  il était associé et gérant. 

Il a bénéficié au titre de ce contrat  d’une  réduction  d’impôts, en  ne  versant qu’un taux de 1% des taxes dues qui étaient fixées à 5%. 

Un fait considéré en violation avec la législation en vigueur, ayant requis l’ouverture d’une enquête judiciaire en 2018 et l’engagement de poursuites à son encontre, en application de la loi sur la corruption. Les enquêtes réalisées dans cette affaire ont fait ressortir que le Trésor public a subi une perte estimée à 15 millions de dinars.

 

APS

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