Culture Fonds de Développement de l’Art, de la Technique et de l’Industrie Cinématographique

Bilan et perspectives

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Hana MENASRIA Publié 07 Avril 2021 à 21:56

Les intervenants lors de la rencontre. © Liberté
Les intervenants lors de la rencontre. © Liberté

Le bilan des cinq dernières années du Fdatic a été donné dans la matinée d’hier, lors d’une rencontre au Palais de la culture d’Alger.

“De 2015 à juin 2020, le Fdatic a soutenu un total de 139 films entre longs et courts-métrages et documentaires”, a indiqué Missoum Laroussi, directeur du développement et de la promotion des arts au ministère de la Culture.

Cette annonce a été faite dans la matinée d’hier, au Palais de la culture d’Alger, lors d’une rencontre avec la presse, dont l’objectif est d’éclairer les professionnels du cinéma sur les activités du Fdatic. Au sujet du bilan, cela concerne les œuvres soumises de 2015 à juin de l’année dernière, et ce, avant la nomination de la nouvelle commission de lecture présidée par Mohamed Hazourli. 

Les conférenciers, jouant la carte de la transparence, ont détaillé le nombre de films soutenus par catégorie et par année. Pour les longs-métrages, pas moins de 74 œuvres ont été soutenues durant ces cinq dernières années ; les courts sont au total de 32 films et les documentaires de 33 films.

Pour rappel, le Fonds de développement de l’art, de la technique et de l’industrie cinématographique (Fdatic) propose cinq types d’aide : aide à la production et à la coproduction de films cinématographiques, aide à l’écriture et à la réécriture du scénario, aide à la postproduction, aide à la distribution et à l’exploitation d’œuvres cinématographiques et, enfin, aide au financement de l’équipement de structures cinématographiques et de la modernisation des techniques de cinéma.

Depuis l’installation des nouveaux membres de la commission de lecture du Fdatic, le 24 juin dernier, le président Mohamed Hazourli et son équipe ont eu à étudier un grand nombre de projets dans le domaine cinématographique. Pour l’aide à la production, la commission a reçu pas moins de 24 longs-métrages, 14 courts-métrages et 17 documentaires. Concernant l’aide à l’écriture, ils ont reçu 4 longs-métrages, 2 courts-métrages et 2 docus. 

À propos des prérogatives et des objectifs de cette commission, M. Hazouzli a souligné : “Nous sommes une commission de lecture, mais notre mission va au-delà de la lecture, et le cinéma ne s’arrête pas au scénario ; il y a d’autres compétences qui interviennent.” Et d’ajouter : “Cette rencontre avec la presse sera une occasion d’instaurer une tradition pour communiquer, car il y a une faille dans la communication.

D’ailleurs, nous allons lancer un site d’information sur tous les travaux, et cela permettra aux porteurs de projets d’avoir un suivi sur leurs projets depuis le dépôt jusqu’aux délibérations.” Cette démarche permettra ainsi la facilité d’accès à l’information et de la transparence. Aussi, la commission s’est fixé comme devise d’accompagner les jeunes talents et leur permettre ainsi d’émerger.  “Nous avons la volonté de faire notre travail mais surtout d’encourager et de faire avancer les choses. Nous recevons les jeunes et moins jeunes pour s’informer et exposer leurs problèmes”, a-t-il précisé.

Au sujet des films ayant été mis sous réserves par les précédentes commissions, Mohamed Hazourli a informé que “des réserves ont été levées pour certains films (huit au total)”. L’intervenant a, entre autres, insisté sur le fait que la commission du Fdatic tentera de changer de stratégie après le mois de Ramadhan.

À ce propos, l’appel à candidature est ouvert jusqu’au 15 septembre prochain, et quelques modifications dans le règlement ont été apportées par la commission (il sera prochainement publié sur le site du ministère). 

Sur la question du projet de loi de finances 2021 visant la dissolution des fonds de financement, les intervenants ont rassuré que le ministère de la Culture et des Arts est en discussion avec les ministères des Finances et de l’Intérieur pour sa préservation. Même si “la forme juridique et procédurale devait changer”, le fonds serait “préservé”.  
 

H. M.

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