Culture 1er Salon national du livre d’Alger

Participation de 216 maisons d’édition

  • Placeholder

Hana MENASRIA Publié 03 Mars 2021 à 20:21

Kallab Debbih Mustapha, commissaire du Salon. © D.R.
Kallab Debbih Mustapha, commissaire du Salon. © D.R.

Inscrite sous le slogan “Un livre, une vie”, cette première édition du salon, initiée par l’Organisation nationale des éditeurs de livres (Onel), aura lieu du 11 au 20 mars au Palais des expositions des Pins-Maritimes (Safex). Elle sera ponctuée de diverses activités, notamment des conférences, des rencontres-débats et des tables rondes.

Pour pallier le vide qui touche le secteur culturel et le redynamiser, l’Organisation nationale des éditeurs de livres (Onel) organise du 11 au 20 mars au Palais des expositions des Pins-Maritimes (Safex) le premier Salon national du livre. Inscrite sous le slogan “Un livre, une vie”, cette édition verra la participation de nombreux acteurs de la chaîne du livre et d’auteurs, ainsi que la tenue de diverses activités culturelles et professionnelles. Afin de donner les grandes lignes de cette manifestation, ses initiateurs, à savoir Kallab Debbih Mustapha (directeur de l’Onel) et son équipe, ont donné une conférence de presse dans la matinée d’hier à la bibliothèque nationale d’El-Hamma (Alger).

Sur la genèse de ce projet, M. Kallab a d’emblée indiqué que l’idée d’organiser ce salon a germé il y a sept mois, car la crise sanitaire a fortement impacté l’économie, et le secteur du livre a été le plus touché par les pertes. À propos de l’épidémie de coronavirus, le conférencier a insisté sur le fait que toutes les mesures sanitaires seront prises pour éviter la propagation du virus. “Nous mettrons à la disposition du public du gel hydroalcoolique et veillerons aussi à limiter le flux de personnes dans le pavillon et ce, en donnant l’accès à de petits groupes pour éviter qu’il y ait du monde entre les stands”, a-t-il signalé.

Et de poursuivre : “Ces derniers seront installés de manière à ce qu’il y ait de l’espace entre les allées. Afin de faire profiter tous les visiteurs des activités culturelles, un écran sera installé à l’extérieur.” Concernant l’organisation, cet événement se tiendra tout au long de ces dix jours au pavillon central de la Safex, sur une superficie de 4 500 m2, dans le but de réunir tous les exposants dans le même lieu. Ils seront pas moins de 216 éditeurs à y participer, sans oublier des distributeurs et des libraires, car ce salon se veut “une tribune pour tous les acteurs du livre.

Des institutions étatiques seront également présentes et proposeront une série d’activités”. Au sujet de la programmation, les férus de lecture auront l’occasion de rencontrer leurs auteurs lors de séances de vente-dédicace. D’ailleurs, la nouveauté est la disponibilité de deux stands “qui accueilleront les écrivains des maisons d’édition présentes, ainsi qu’une trentaine d’écrivains ayant publié à compte d’auteur”, a informé Kallab Debbih Mustapha. Quant aux autres activités, elles seront réparties entre le programme culturel et le programme professionnel, qui auront lieu dans deux salles différentes (afin d’éviter le rassemblement de plusieurs personnes dans le même espace).

Selon les organisateurs, cette initiative tend également à faire découvrir au public des conférences, des rencontres et des tables rondes qui seront inscrites sous diverses thématiques. Parmi les thèmes proposés, “La réalité de l’édition en Algérie, depuis ces cinq dernières années” ; la traduction dans tous ses états ; “Le livre dans le milieu scolaire” ; rencontre professionnelle autour de la distribution… À noter que ce salon sera également accessible sur une plateforme virtuelle pour faire profiter les lecteurs des quatre coins du pays. 

H. M.

 

  • Editorial Un air de "LIBERTÉ" s’en va

    Aujourd’hui, vous avez entre les mains le numéro 9050 de votre quotidien Liberté. C’est, malheureusement, le dernier. Après trente ans, Liberté disparaît du paysage médiatique algérien. Des milliers de foyers en seront privés, ainsi que les institutions dont les responsables avouent commencer la lecture par notre titre pour une simple raison ; c’est qu’il est différent des autres.

    • Placeholder

    Abrous OUTOUDERT Publié 14 Avril 2022 à 12:00

  • Chroniques DROIT DE REGARD Trajectoire d’un chroniqueur en… Liberté

    Pour cette édition de clôture, il m’a été demandé de revenir sur ma carrière de chroniqueur dans ce quotidien.

    • Placeholder

    Mustapha HAMMOUCHE Publié 14 Avril 2022 à 12:00