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Premier tour de manivelle du film-documentaire sur Ali Laïmèche

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Badreddine KHRIS Publié 08 Octobre 2021 à 21:59

© D. R.
© D. R.

La société de production “Sirocco Production” a organisé, jeudi, le premier tour de manivelle du film-documentaire réalisé par Yazid Arab, au chef-lieu de Tizi Rached, commune natale de ce jeune militant où une statue a été érigée en son honneur, en hommage à lui et en reconnaissance pour tous les sacrifices qu’il a consentis afin que l’Algérie se libère du joug colonial.

Ce qui était un rêve de longues décennies durant, est devenu désormais une réalité. Le film- documentaire sur la vie du combattant de la première heure contre le colonisateur français, Ali Laïmèche, est bel est bien lancé.

La société de production “Sirocco Production” a organisé, jeudi, le premier tour de manivelle au chef-lieu de Tizi Rached, commune natale de ce jeune militant où une statue a été érigée en son honneur, en hommage à lui et en reconnaissance pour tous les sacrifices qu’il a consentis afin que l’Algérie se libère du joug colonial.

Laïmèche Ali a contribué énormément, mais surtout de manière efficace à l’éveil des consciences et à la formation des jeunes qui, vers la fin des années 1940, ont mis au monde ce sublimissime nouveau-né qu’est la Révolution algérienne.

Sa vie était, certes, courte, il est décédé à l’âge de 21 ans, mais riche en évènements, pleine d’actions et autres activités dédiées exclusivement à cette noble et honorable cause algérienne. Ali Laïmèche peut être classé parmi les pionniers de cette révolte à la fois militante et militaire contre la France coloniale.

“Je suis très honorée d’assister à ce premier tour de manivelle pour ce film documentaire sur Laïmèche Ali, un révolutionnaire et homme de culture exceptionnel. Il a tant apporté pour ce pays notamment son engagement, sa pensée, ses visions...”, a déclaré à Liberté, Nabila Goumeziane, directrice de la culture de la wilaya de Tizi Ouzou qui a tenu à prendre part à cette cérémonie.

“Je suis d’autant plus contente et flattée, car ce projet de film documentaire est pris en charge, du point de vue de l’écriture du scénario, de la réalisation et de la production par une équipe aussi jeune”, a-t-elle avoué.

Nabila Goumeziane a exprimé également sa satisfaction quant au fait que ce groupe de jeunes de “Sirocco” s’engage à travailler sur l’histoire du pays, la mémoire collective, sur des femmes et des hommes qui ont sacrifié leur vie pour l’identité et l’indépendance de l’Algérie.

“La transmission de l’histoire par l’image et le son peut être pertinente et profonde pour les générations futures. Grâce à cette histoire nous pouvons former nos enfants qui sont les citoyens de demain, sur les fondements enracinés de la citoyenneté”, a souligné la directrice de la culture.

“C'est un documentaire de création qui interroge des lieux où a vécu Laïmèche à l'exemple de sa région natale, Tizi Rached, Ben Aknoun et Meliana, où il a étudié et fait du théâtre, Mekla où il trouva la mort et aussi des personnages, historiens et descendants de sa famille”, a expliqué à l’APS, pour sa part, le réalisateur du film, Yazid Arab.

“L'intérêt de ce travail est de faire revivre ce personnage important de l'histoire du Mouvement national algérien qui a contribué au recrutement et à la formation de plusieurs leaders nationalistes, à l'image de Hocine Aït Ahmed, Benaï Ouali ou Abane Ramdane et initié le premier noyau de militants nationalistes de Ben Aknoun”, a encore précisé Yazid Arab.

Né le 14 juillet 1925 au village Icheriwene, dans la commune de Tizi Rached, Ali Laïmèche a commencé son combat politique à l’âge de 17 ans. Il était lycéen en 1942 au lycée de Ben Aknoun, avec, entre autres, Omar Oussedik, Hocine Aït Ahmed et Mohand Saïd Aïche, Idir Aït Amrane, Sadek Hadjerès, M’Barek Aït Menguellet, Ould Hamouda Amar et Saïd Chibane, membre de la cellule estudiantine d’Alger, rattachée au PPA.

Il a également contribué amplement à la préservation et la longévité de la langue berbère en faisant apprendre à ses élèves des chants patriotiques en tamazight. Et c’est ainsi que fut le profil de Laïmèche Ali jusqu’au dernier jour de sa mort, un fatidique 6 août 1946 à l’âge de 21 ans, au village Aït Zellal, commune de Mekla. 
 

B. K.

 

 

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