Culture NOUVELLE OEUVRE DE L’ARTISTE URBAIN

Sneak transforme un terrain de basket-ball en oeuvre d'art

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APS Publié 28 Janvier 2022 à 17:46

© D. R.
© D. R.

Connu  pour  ses  graffitis  et  autres  œuvres  d'art  urbaines  dans  de nombreux quartiers de la capitale dont La Casbah d'Alger, le plasticien Sneak, Amine Aïtouche de son vrai nom, a signé récemment une œuvre urbaine d'une rare élégance en guise de réhabilitation d’un terrain de basket-ball de proximité. 

Si l'art urbain se fait de plus en plus présent dans nos rues depuis quelques années à travers la multitudes de portraits de célébrités du monde du sport, de la musique ou encore du cinéma, Sneak, qui passe avec aisance des cimaises de galerie aux façades d'immeubles, est l'un des rares plasticiens reconnus à prendre l'initiative de réhabiliter à sa manière un stade de proximité dans la commune de Kouba. 

Intitulée Hip Hop Fury, cette œuvre respecte le traçage d'un terrain de basketball tout en utilisant ces mêmes formes pour créer une alternance de couleurs entre le jaune vif et le noir, délimitées par le blanc du traçage. 

L'artiste, connu pour sa maîtrise de la calligraphie comme éléments graphiques, utilise des lettres arabes, noires sur fond jaune ou blanches sur fond noir, pour remplir l'essentiel de ce terrain que l'artiste, soutenu par une chaîne de magasins de sport, a lui-même nettoyé et réhabilité avec l'apport de quelques proches et riverains. 

Calligraphe et designer, Amine Aïtouche est diplômé de l’École des beaux-arts d’Alger. Il se définit comme un artiste urbain et a multiplié ses actions dans les rues de la capitale, notamment à La Casbah où il a réalisé une fresque. 

En 2015, il a exposé pour la première fois au musée du Bardo d’Alger à travers une installation murale avant les expositions “Sneacatacombes” en 2017, une installation alliant art pictural, graphisme, street art, calligraphie et musique sur des thèmes communs à l’Égypte ancienne, et “Inversion” en 2019. 

Il a exposé également dans des galeries de la capitale et à Oran, en plus de participer en 2016 à une exposition collective, à Paris, qui avait réuni plus de 70 artistes. 
 

APS

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